Guyane : La centrale électrique du Larivot sera alimentée à 100% en biocarburant

Guyane : La centrale électrique du Larivot sera alimentée à 100% en biocarburant

La préfecture de Guyane a émis un communiqué ce lundi 26 octobre, confirmant que la centrale du Larivot sera bien alimentée en biocarburant, conformément à la décision de la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili.

Située sur la commune de Matoury, la centrale du Larivot doit prendre le relais de la centrale de Dégrad-des-Cannes, d’ici fin 2023. Il était prévu dans le projet initial, le fonctionnement grâce au fioul domestique. L’arrêté préfectoral qui encadrait l’autorisation d’exploitation de la future centrale pour le compte d’EDF PEI a été amendé, dans le but de respecter la volonté gouvernementale, incitant à favoriser les solutions les moins impactantes pour l’écologie.

L’amendement, portant sur l’article 8.2 de l’arrêté en question, prévoit ainsi : « L’exploitant réalise une étude technico-économique de faisabilité pour la conversion des installations aux biocombustibles. Cette étude définit notamment les modalités de mise en œuvre de cette conversion, le bilan carbone en comparaison avec un approvisionnement en FOD, la nature de la matière première, etc. Les différentes filières d’approvisionnement sont étudiées en privilégiant les moins impactantes d’un point de vue environnemental et en conformité avec la réglementation européenne (RED 2 notamment). L’utilisation de l’huile de palme et de ses dérivés est proscrite. Cette étude sera transmise à l’inspection des installations classées dans un délai de 2 ans, à compter de la notification du présent arrêté».
La Préfecture de Guyane confirme ainsi l’annonce de la Ministre de la  Transition écologique Barbara Pompili  faite au Président de la CTG Rodolphe Alexandre, quelques semaines plus tôt.

L’étude demandée sera ainsi été réalisée pendant les travaux, permettant de prendre toutes les dispositions techniques et administratives afférentes à l’utilisation de biocarburant dès la mise en service. La centrale est prévue pour une production de 120MW, contre 112MW pour la centrale de Dégrad-des-Cannes, mise en service en 1982 et aujourd’hui obsolète.

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Par Damien Chaillot

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