Présenté ce lundi 4 par le président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), Gabriel Serville, un calendrier de consultation avec le monde économique et les populations autochtones a été mis en place, avec en ligne de mire un congrès organisé sur le sujet le 15 novembre.
Gabriel Serville réaffirme sa volonté de mettre en œuvre des échanges SUR une évolution institutionnelle du territoire, pour un changement de statut, étudier le sujet de la fiscalité, ou encore du corps électoral concerné, entre autres. Prochaine date majeure, un congrès dédié à ces questions le 15 novembre prochain, affirme Gabriel Serville au micro de Guyane la 1ère : « Ce qui m’importe, c’est la question guyanaise. On est dans un monde qui bouge énormément. La France connaît de grandes difficultés à travers le monde, et notamment en Afrique subsaharienne, pour des raisons de politiques et de géostratégie. On ne peut pas regarder passer le train et faire comme si rien ne s’était produit. Donc notre feuille de route, on l’a dit et répété, au nouveau ministre des Outre-mer, à monsieur le préfet, c’est d’abord s’organiser pour poursuivre le processus d’évolution institutionnelle ».
Pour ce faire, il s’agira de consulter les acteurs économiques du territoire, la société civile ou encore les populations autochtones, poursuit le président de la CTG : « Nous avons repris le dialogue sur les questions qui étaient épineuses, les questions économiques, communautaires, le travail est en train d’être fait en ce moment, donc nous espérons que suivant le calendrier qui a été présenté aujourd’hui, que nous allons pouvoir nous mettre d’accord avec le monde économique d’un côté, et avec les populations autochtones et bushinengués de l’autre ».
Le plan de cette période d’échange est basé sur quatre axes : l’évolution institutionnelle, la sécurité, l’application des mesures du Comité Interministériel des Outre-Mer (Ciom), et enfin la participation de l'État dans le financement du plan pluriannuel d'investissement. Concernant le corps électoral, si aucune mesure n’a encore été annoncée, Gabriel Serville s’est dit plus enclin « à l’inclusion » qu’à « l’exclusion ».
Damien Chaillot