Une centrale solaire installée sur une parcelle de 430 hectares, mêlant production énergétique et production agricole permettant l’apport de 20 MW d’électricité à Macouria : le projet Maya porté par Total Énergie se veut être une solution 100 % renouvelable dans le cadre de la loi de transition énergétique du territoire. Des réunions de concertations ont lieu avec la population.
Un site qui allie production agricole et production électrique, permettant la création de 45 emplois, d’un apport de 20MW continu sur le réseau guyanais et une réduction de 200.000 tonnes de CO² par an.
Installé à Macouria sur une parcelle de 430 hectares, avec une emprise au sol de 157 hectares et l’appui d’un système de stockage, la centrale photovoltaïque permettra de couvrir les pointes de consommation électrique journaliers grâce à son dimensionnement spécifique, conçu dans ce but précis, s’affranchissant ainsi des contraintes d’intermittence de production propre à l’énergie solaire, souhaitant ainsi entrer pleinement dans le cadre de l’autonomie énergétique du territoire à l’horizon 2030.
En lien avec ce projet, Total Énergie réalise des réunions de concertations et des ateliers de concertations en divers lieux du territoire auprès de la population, afin de présenter et d’échanger autour du programme et de la problématique de la transition énergétique du territoire.
Selon Olivier Wattez, Responsable de développement Total Énergies Guyane, au micro de nos confrères de Guyane la 1ère : « Le Projet Maya, au départ, s’inscrit pour répondre à la demande de consommation électrique sur le territoire, mais aussi pour répondre aux objectifs d’autonomie énergétique sur lesquels s’inscrit le territoire en 2030. Ces objectifs d’autonomie énergétique passeront par 100 % d’électricité d’origine renouvelable, et c’est là-dedans que le projet Maya s’inscrit ».
Le projet se veut également porteur de synergies locales, en contribuant au développement économique de la Guyane via des contrats de construction passés avec les entreprises du territoire, représentant environ une centaine d’équivalents temps pleins pendant les deux années de chantier, en amont de son exploitation, qui demandera alors la création de 45 emplois.
De plus, Total Énergie affirme dans un communiqué un travail de réflexion autour de partenariats avec la profession agricole et les formations d’études supérieures, afin de réintroduire des pratiques agricoles sur le site permettant la culture sous les panneaux solaires.
Enfin, le site d’implantation étant identifié comme Zone Naturelle d’Intérêt Écologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF), la centrale sera composée de modules, invisibles depuis les habitations les plus proches et sera ceinturée par la forêt.
En parallèle, les 273 hectares de terres restantes, volontairement protégés par le projet seront rétrocédés à un organisme de préservation et de gestion des milieux naturels œuvrant ainsi à leur protection définitive.
Damien CHAILLOT