Ce lundi 23 octobre, le Ministre délégué aux Outre-mer Philippe Vigier a entamé sa première journée de visite en Guadeloupe, avec des dossiers consacrés au développement économique avec la visite du Grand Port Maritime de Guadeloupe et la clotûre du séminaire organisé par l’ODEADOM et des chambres d’agricultures de France. Il a annoncé plusieurs mesures pour soutenir cette filière.
Dès son arrivée, Philippe Vigier s’est entretenu avec Ary Chalus, le Président du Conseil régional de Guadeloupe, avant de se rendre ensuite au Grand Port maritime de Guadeloupe, infrastructure majeure du territoire et partie prenante du projet de Hub maritime aux Antilles, dont l’ambition est de constituer un « grand corridor maritime vert européen » dans l’Océan Atlantique.
À l’issue, le ministre délégué a rendu visite aux militaires du 33e régiment d'infanterie de marine (RIMA) et du Régiment du Service Militaire Adapté (RSMA), mobilisés dans la gestion de crise suite au passage du cyclone Tammy.
Accompagné d’Ary Chalus et du Préfet de Guadeloupe Xavier Lefort le ministre délégué aux Outre-mer a cloturé le séminaire co-organisé par l’Office de développement de l'économie agricole des départements d'Outre-mer (ODEADOM) et la Chambre d’Agriculture sur le thème « Agricultures ultramarines et changement climatique », en présence du Président de l'Odeadom Joël Sorrès et le Président des Chambres d'agricultures de France Sébastien Windsor en présence du Président Ary Chalus et des Présidents d'organismes de recherche. Ce colloque inédit rassemble pour la première fois les acteurs de tous les territoires ultramarins pour dessiner des solutions et donner des perspectives pour affronter les défis du changement climatique. « Le Posei est à 320 millions d’euros, il est maintenu. Ce sont les aides européennes qui étaient un peu rigides, on va s’employer à faire bouger les choses pour que le POSEI soit plus simple. Il est important qu’on s’adapte aux situations auxquelles nous sommes. Le complément d'État est également possible. C’est une mesure du CIOM, on passe de 45 à 65 millions d’euros pour les mesures apportées par la France en complément du Posei. Le Fond de soutien outre-mer est mis en place pour éviter lors d’un risque climatique. Ce FSOM, on l'activera naturellement. Enfin, un accompagnement par le Fonds de garantie d'emprunt qui bouge avec une durée plafonnée à neuf ans qui passera à quinze ans. Le montant était à 300 000 euros à 600 000 euros. Pour les jeunes agriculteurs, cette aide montera à 800 000 euros. Cette agriculture riche de ses diversités et de ses territoires est une chance pour la France. Il faut l'accompagner, l'Etat sera à vos côtés »,a-t-il déclaré devant les participants de ce séminaire sur les agricultures ultramarines et changement climatique».
