Guadeloupe : Le comité chargé d'accompagner la reconversion des personnels soignants suspendus mis en place et coordonné par Florus Nestar

© Prefet de Guadeloupe

Guadeloupe : Le comité chargé d'accompagner la reconversion des personnels soignants suspendus mis en place et coordonné par Florus Nestar

Après les instances d'écoute et de dialogue pour les personnels de santé non vaccinés, le comité chargé d'accompagner la reconversion des personnels soignants suspendus en Guadeloupe a été installé le lundi 27 décembre

 
 Placé sous l’autorité du préfet chargé de l’accompagnement de ces personnels, c'est Florus Nestar, directeur général de LADOM, qui a été missionné par le Gouvernement pour coordonner ce comité. Il est composé de représentants de la préfecture, de l’ARS, des acteurs compétents dans le domaine de la santé ainsi que des principaux acteurs des politiques de formation, d’emploi, d’insertion et de reconversion. Il s’appuiera sur les compétences interministérielles de ses différents membres pour accompagner chaque personne qui se sera pleinement inscrite dans le dispositif d’écoute et de dialogue. « L'intérêt de ce comité de coordination est de mettre ensemble tous les partenaires de telle sorte qu'on puisse répondre rapidement» a indiqué Florus Nestar, coordinateur de ce comité au micro de Guadeloupe la 1ere.

En Guadeloupe, environ 1000 personnes ont été suspendues et 569 d'entre elles se sont inscrites à la cellule d'écoute et de dialogue. Avec les personnels soignants concernés, ce comité ad hoc travaillera autour de plusieurs leviers comme le bilan de compétences, la formation, la reconversion professionnelle, la rupture conventionnelle, la retraite anticipée et l'accompagnement de projet. « Tout ne sera pas réglé d'ici fin février. Toute personne sera dans un parcours précis d'accompagnement» a précisé Florus Nestar.  La Préfecture souligne que « la proposition de l'Etat sera plus attractive que les dispositifs de droit commun, notamment en ce qui concerne l'indemnité de rupture conventionnelle qui prendra en compte la surrémunération». « Les personnels soignants ne souhaitant pas intégrer ce dispositif seront suspendus mais pourront bénéficier l'application du droit commun», ajoute la Préfecture.