Guadeloupe : L’association des maires et un collectif de citoyens se mobilisent face à la délinquance et l’insécurité à Pointe-à-Pitre

© Ville de Pointe-à-Pitre

Guadeloupe : L’association des maires et un collectif de citoyens se mobilisent face à la délinquance et l’insécurité à Pointe-à-Pitre

L’Association des Maires de Guadeloupe (AMG) et un collectif de citoyens s'est réuni devant l'Hôtel de Ville de Pointe-à-Pitre ce lundi 25 mars 2024, tandis que des représentants des collectivités et services de l’Etat se sont réunis dans l’enceinte de la mairie, afin de demander une solution contre la délinquance et l'insécurité dans la ville. 



Un sentiment d’insécurité de plus en plus prégnant pour les citoyens réunis devant l’hôtel de ville de Pointe-à-Pitre ayant répondus présents. Manque de représentation des forces de l’ordre, manque d’éclairages, cas de délinquance fréquents, pour certains habitants, la crainte liée à l’insécurité est réelle.
Au sein de la mairie, le maire de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, est rejoint par une délégation des maires de Guadeloupe, des élus des collectivités de Guadeloupe, du préfet et de représentants des forces de l'ordre.

La réunion s’est organisée à la suite de la demandé par Harry Durimel, qui qualifiait, dans un message audio, la commune de « coupe gorge », évoquant sa potentielle démission, acculé par le manque de moyens à sa disposition afin de pouvoir lutter contre l’insécurité croissante.
Loin des opérations ponctuelles lancées sur le territoire, le maire de la commune en appelle à un véritable « Plan Marshall ».  

Au micro de nos confrères de Guadeloupe la 1ère, Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre, partage son inquiétude grandissante : « J’attends déjà une prise de conscience, parce que ce n’est pas ce soir que vont fuser les solutions. J’attends que cet électrochoc que j’ai voulu provoquer fasse comprendre que les mesurettes, les solutions ponctuelles, ne suffisent pas. Le mal est profond, notre société est en ébullition, et je crain que ce volcan social n’explose (…) SI on peut réussir contre le déficit, si on peut réussir contre les choses matérielles, l’humain est en péril, le lien social est disloqué, et notre société guadeloupéenne implose ». 


 

Damien CHAILLOT