César 2023 : «Pacifiction-Tourment sur les îles» parmi les grands favoris avec 9 nominations, le court-métrage « Ecoutez le battement de nos images» des Guyanais Audrey et Maxime Jean-Baptiste sélectionné

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César 2023 : «Pacifiction-Tourment sur les îles» parmi les grands favoris avec 9 nominations, le court-métrage « Ecoutez le battement de nos images» des Guyanais Audrey et Maxime Jean-Baptiste sélectionné

Ce mercredi 25 janvier, l’Académie des César a dévoilé la liste de ses nominations, pour cette 48e édition des César 2023 qui se déroulera le 24 février prochain. «Pacifiction-Tourment sur les îles»dont l'intrigue se déroule en Polynésie figure dans le top 3 des favoris 


Après avoir fait sensation au Festival de Cannes en avril dernier, le film du réalisateur espagnol Albert Serra, « Pacifiction-Tourment sur les îles» est en bonne position pour remporter un César. Sur les 16 catégories en lice, « Pacifiction-Tourment sur les îles» est nominé 9 fois : César du Meilleur acteur, César du Meilleur son, César de la meilleur photo, César des meilleures costumes, César des meilleurs décors, César de la meilleure musique originale, César des meilleurs effets visuels, César de la meilleure réalisation, César du meilleur film.
Tourné en 2021 en Polynésie, le long-métrage dévoile les tribulations du Haut-commissaire De Roller (interprété par Benoît Magimel nominé pour le César du meilleur acteur°envoyé en mission pour étouffer une rumeur : celle de la reprise des essais nucléaires.  

Lauréat du Prix Louis-Delluc en 2022, « Pacifiction-Tourment sur les îles» est en féroce compétition avec « L'innocent» de Louis Garrel avec 11 nominations , « La Nuit du 12» de Dominik Moll (10 nominations) et « En corps» de Cédric Klapisch (9 nominations)
 
A noter également la nomination de court-métrage documentaire « Ecoutez le battement de nos images» des réalisateurs guyanais Audrey et Maxime Jean-Baptiste, dans la catégorie «César du meilleur court-métrage documentaire». Combinant enquête de terrain et images d'archives, «Ecoutez le battement de nos images» revient sur l'expropriation de 600 Guyanais et Guyanaises lors de la construction de la base spatiale de Kourou.