L’Union des Femmes Francophones d’Océanie (UFFO) ainsi que le collectif Femmes en colères dénoncent toutes deux dans leur communiqué respectif paru ce samedi 13 février, un manque de représentativité des femmes au sein du futur gouvernement Calédonien.
Une seule femme éligible sur l’ensemble des listes transmises pour l’élection du prochain gouvernement Calédonien. Un pas en arrière pour les associations qui condamnent unanimement un manque de représentativité.
L’UFFO constate « une véritable régression et un manque réel de considération de la Femme, et ce, pour tous les partis politiques établis », et déplore un manque d’avancée depuis 2004, date de la mise en place de secteur de la condition féminine, sur les questions de sexismes en politique, de parité au sein du gouvernement, les discriminations et les violences.
L’association « exige dans l’organisation du prochain gouvernement, un secteur essentiellement et exclusivement dédié aux droits des femmes ».
Le Collectif Femmes en colères quant à lui dénonce des partis politiques « terreaux du patriarcat » qui « continuent de marginaliser les femmes en les écartant de la gestion des affaires publiques ». Rappelant le combat mené en 2000 pour une l’application d’une loi sur la parité, constatation est faite que « 20 ans plus tard les esprits n’ont pas évolué. Au contraire, la composition des listes proposées par les partis politiques en vue de la formation d’un nouveau gouvernement nous montre une forme de régression, vis-à-vis des femmes, les privant d’exercer leurs compétences pour non seulement le bien du pays et l’intérêt général de tout un chacun ».
L’UFFO a d’ores et déjà annoncé la tenue d’un rassemblement de contestation mercredi 17 février, jour de l’élection devant le gouvernement.
