Nouvelle-Calédonie : Les listes pour l’élection du gouvernement déposées, l’UC-FLNKS et l’Éveil Océanien font liste commune

Nouvelle-Calédonie : Les listes pour l’élection du gouvernement déposées, l’UC-FLNKS et l’Éveil Océanien font liste commune

Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie vient d’annoncer que quatre listes ont été déposées pour l’élection du 17ème gouvernement collégial calédonien qui aura lieu le mercredi 17 février. 

Ainsi, après plusieurs jours de suspens, le groupe UC-FLNKS et Nationalistes et Éveil Océanien ont déposé une liste commune. Le jeune parti wallisien n’avait pas communiqué sur ses intentions pour l’élection du gouvernement, après la chute du précédent lors de la démission des cinq membres indépendantistes.

De son côté, l’autre groupe indépendantiste UNI a également, et sans surprise, déposé sa propre liste. Ainsi, les indépendantistes (UC-FLNKS et UNI), avec l’Éveil Océanien, disposeraient de six membres au gouvernement calédonien sur 11, nombre voté par délibération au Congrès, et sont en bonne position pour faire élire un président indépendantiste. Sauf surprise de taille, le gouvernement calédonien pourrait donc, pour la première fois depuis son instauration en 1999 au lendemain de l’Accord de Nouméa, être dirigé par un indépendantiste.

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De leur côté, les non indépendantistes de l’Avenir en Confiance, parti de la coalition Les Loyalistes, a aussi déposé sa liste. La coalition avait appelé plus tôt dans la semaine à un pacte de gouvernance partagé avec l’Éveil Océanien et Calédonie Ensemble (non indépendantiste). Ce dernier groupe au Congrès a également déposé sa liste.

En attendant, le ministre des Outre-mer a annoncé s’être entretenu avec plusieurs élus calédoniens, notamment les trois présidents de province Sonia Backès, Paul Néaoutyine et Jacques Lalié ; les leaders de partis indépendantistes et non indépendantistes ou encore, les trois parlementaires de l’archipel. Des entretiens « afin d’échanger sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie et faire le point sur le processus politique entamé en octobre dernier lors de son dernier déplacement en Nouvelle-Calédonie ».

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« Le ministre a rappelé la nécessité de préciser collectivement les implications et conséquences d’un “Oui” ou d’un “Non” à l’éventuel troisième référendum » ; et avec ses interlocuteurs, « ont évidemment abordé le dossier de reprise de l’usine du Sud – et plus généralement de l’avenir du nickel sur le territoire ». « Ils se sont accordés sur l’importance de poursuivre les discussions pour construire la solution industrielle qui permettra de maintenir les 3 000 emplois du site et de garantir la protection de l’environnement », assure le communiqué.