« C’est impossible de voter un budget avant la fin mars » a déclaré le porte-parole du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie Christopher Gygès, lors d’un point presse lié à la crise du Covid-19.
Pour rappel, le 17ème gouvernement calédonien n’ayant pas encore élu son président, le précédent exécutif présidé par Thierry Santa reste chargé des affaires courantes. Affaires courantes exceptionnelles puisque l’archipel a, en quelques jours, fait face à une alerte tsunami, un cyclone intense et la découverte de cas covid autochtones ayant eu pour issue un confinement de l’archipel.
La Nouvelle-Calédonie doit également voter son budget avant le 31 mars mais pour se faire, doit élire son président et se répartir les secteurs pour entrer en plein exercice. Selon le porte-parole Christopher Gyges, « le Haut-commissaire nous a indiqué hier en séance du gouvernement que certainement l’État allait prendre la main sur le budget de la Nouvelle-Calédonie et travailler avec les services de la Nouvelle-Calédonie » pour mettre en place un budget.
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En d’autres termes, la Nouvelle-Calédonie serait alors sous tutelle de l’État. Ce budget serait calculé sur la base du budget 2020, avec le concours de la Chambre territoriale des Comptes. « À partir du 31 mars, il y aura une prise en main de la part de l’État », prévient Christopher Gyges. « Il faut qu’il y ait un budget (…), il y a des dépenses obligatoires qui vont devoir être payées », insiste-t-il. Pour l’heure, les membres du 17ème gouvernement calédonien n’ont pas encore été convoqués pour une troisième tentative d’élection du président.