Guyane : La direction de l'aéroport Félix Eboué somme les institutions d'agir dans l'intérêt des voyageurs

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Guyane : La direction de l'aéroport Félix Eboué somme les institutions d'agir dans l'intérêt des voyageurs

Les passagers en provenance de Guyane sont soumis à des restrictions et à des contrôles sanitaires stricts, maintes fois évoqués par les autorités et la direction de l'aéroport Félix Éboué. Lassée, la structure aéroportuaire s'adresse aux préfets de Martinique et de Guadeloupe et demande des indemnités de 1,5 millions d'euros si elle n'est pas entendue.



Les passagers de Guyane sont exaspérés. Les motifs impérieux, les restrictions sanitaires, l'organisation des vols parfois chaotique résultant des celles-ci, tels que des vols annulés, retardés, décalés, nécessitant chaque-fois de montrer à nouveau patte-blanche aux autorités aéroportuaires, autant de facteurs qui rendent très difficiles les départs depuis l'aéroport Félix Éboué et suscitent la colère des usagers.

De son côté, Olivier Taoumi, Directeur de l'aéroport Félix Éboué, a décidé d'agir. En s'adressant et en mettant en demeure directement les préfets de la région et les autorités compétentes, dans l'optique de libérer le trafic aérien entre les régions.
Dans les faits, l'aéroport Félix-Éboué réalise en moyenne 4 millions d'euros de chiffres d'affaires sur les dessertes Cayenne-Antilles. Or, en 2020, les recettes s'élevaient à seulement 1 million d'euros.
Une situation forcément impactée par les fortes restrictions imposées aux voyageurs Guyanais, qui a suscité l'ire du directeur de l'aéroport, Olivier Taoumi. Ce dernier s'est exprimé  au micro de Guyane la 1ère : « Si on n'a pas de réponse pour demain, nous saisissons le référé-liberté, nous saisirons le tribunal administratif de Basse-Terre et de Fort-de-France chacun en ce qui le concerne, de deux référés libertés qui seront plaidées samedi matin puisque c'est une procédure qui prend 48h. S'il y a refus ou silence au bout de deux mois, nous saisirons le tribunal de Basse-Terre et de Fort-de-France pour faire condamner l’État à nous indemniser notre préjudice 2020 ».

Pour rappel les règles mises en place sont mises dans le cadre de protection sanitaires entre les destinations.