Six offres ont été déposées au tribunal de commerce de Papeete, pour la reprise des hôtels Sofitel de Bora Bora, dont le sort était suspendu depuis 3 ans. Sur ces six offres, trois ont été jugées irrecevables car déposées hors délai. Mais elles pourront encore être déposées avant le 4 avril.
Cela fait trois ans que les salariés des deux Sofitel de l’île de Bora Bora, mais aussi du Tahiti Ia Ora (anciennement Méridien), attendent d’être fixés sur leurs sorts. Ce lundi, un pas en avant vers la reprise des deux hôtels a été franchi : trois offres ont été acceptées par le tribunal de commerce de Papeete. Il s’agit de Redcore de Niki Vontas, du groupe City représenté localement par Teiva Raffin, et de Royal Bora Bora de Christina Teihotaata.
Les trois autres offres, recalées car hors délai, auront une seconde chance pour concourir à la reprise des deux établissements puisque le tribunal a fixé une nouvelle date butoir de dépôt des dossiers le 4 avril, pour une nouvelle audience le 24 avril. Il s’agit notamment des offres de Doha Properties représenté localement par l’avocat Vincent Dubois, du groupe américain Arkan Hermes Centauri et d’Ogenes, co-fondé et présidé par Stéphane Maux, détaillent nos partenaires de Radio 1 Tahiti.
Plusieurs salariés des deux hôtels étaient présents ce lundi à Papeete lors de la première audience. Ils étaient également soutenus par les salariés du Tahiti Ia Ora. Ces derniers en sauront davantage sur la reprise des bâtiments (le foncier appartient à la Collectivité, ndlr) de l’établissement ce vendredi. Interrogé par Polynésie La 1ère, le président de la collectivité d’Outre-mer s’est dit « optimiste » et a assuré que les salariés impactés seraient dédommagés.