Réforme du CESE : Les députés calédoniens dénoncent « un mauvais coup porté aux Outre-mer »

Réforme du CESE : Les députés calédoniens dénoncent « un mauvais coup porté aux Outre-mer »

« Sans remettre en cause la nécessité de réformer cette instance pour en faire un réel lieu de dialogue entre les institutions et les citoyens, nous désapprouvons une modification de sa composition au détriment des Outre-mer », ont écrit dans un communiqué les députés UDI de Nouvelle-Calédonie, Philippe Gomes et Philippe Dunoyer. 

À travers le projet de loi de réforme du CESE, « les collectivités ultramarines ne disposeront plus que de huit sièges au lieu de onze et la formulation retenue ne garantira pas une représentation de chacun des trois bassins océaniques », regrettent-ils. « Or, la singularité institutionnelle de la Nouvelle-Calédonie, sa situation géographique et environnementale en font un territoire dont la voix doit être entendue au Conseil ».

« Ce n’est pas en supprimant la possibilité pour tous ses territoires d’Outre-Mer de siéger au sein du CESE que le gouvernement témoigne de son attachement à la France des cinq océans. Cette réforme du CESE, après celle du mode d’élection au Parlement européen, est le deuxième mauvais coup porté par le gouvernement à la France ultramarine », condamnent les députés, qui ont voté contre ce projet de loi lors de sa dernière lecture à l’Assemblée nationale le 15 décembre dernier.

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