Promis par Emmanuel Macron, le centre de la femme en Polynésie reçoit près de 700 000 euros de l'État

Promis par Emmanuel Macron, le centre de la femme en Polynésie reçoit près de 700 000 euros de l'État

Dominique Sorain, haut-commissaire de la République, et Chantal Galenon, présidente du Conseil des femmes de Polynésie, ont signé aujourd’hui la convention de financement relative à la participation financière de l’État pour la réalisation du « centre de la femme polynésienne », en présence du président de la Polynésie française, Édouard Fritch.  

Le projet de « centre de la femme polynésienne - Pu o te Hau », porté par le Conseil des femmes et dont le coût total est estimé à 206 millions F CFP, reçoit le soutien financier de l’État à hauteur de 82 764 916 F CFP (soit 40% du coût total, et 693 70 euros), conformément à l’engagement du Président de la République lors de son discours sur le territoire le 28 juillet dernier, et en complément de l’aide du Pays (60 millions F CFP).  

Ce centre, dont les travaux ont débuté en mars 2021 et devraient être achevés avant 2025, sera composé de trois parties distinctes :   

  • Un centre de logement pour des jeunes mamans dit « fare Vahine » ; 
  • Un « fare potee » destiné à recevoir des manifestations culturelles, des formations et favoriser la communication de l’association ; 
  • Un centre de logement pour les femmes seniors dit « fare metua ».  

Si des avancées significatives ont été effectuées ces dernières années grâce à l’implication conjointe des services de l’État, du Pays et des associations mobilisées pour la prise en charge des victimes et des auteurs de faits, le déploiement des actions de soutien aux victimes de violence est freiné par le manque de moyens et d’infrastructures.  

Au-delà des priorités du « Grenelle des violences conjugales » initié en 2019, dont celle « d’augmenter le nombre de places d’hébergement et de logement d’urgence destinées aux femmes victimes de violences conjugales », ce nouveau « centre de la femme polynésienne » répondra avant tout au besoin et à l’amélioration de la prise en charge des victimes.