La Polynésie française est le territoire où l’on relève la concentration en particules fines la plus basse au monde, selon un rapport qui relève que seuls dix pays sur la planète respectent les normes préconisées par l’OMS. Les mauvais élèves sont en Asie, la France est 36e, juste derrière les États-Unis. Un sujet de notre partenaire Radio 1 Tahiti.
L’air respiré à Tahiti est le moins pollué au monde. Du moins parmi les 138 pays et territoires passés au crible, en 2023, par l’entreprise suisse IQAir, spécialisée dans la protection contre les polluants atmosphériques. Son rapport annuel vient de sortir. Et ce grâce à 30 000 stations de surveillance autour du globe, principalement dédiées à la mesure des particules de type PM2,5, très nocives de par leur capacité à pénétrer dans les poumons.
Tahiti baisse sa moyenne mais gagne une place
Ce classement référence relève que la concentration en particules fines à Tahiti se chiffre en moyenne à 3,2 μg/m³ (microgrammes par mètre cube d’air, l’unité de mesure permettant de connaître la concentration desdites particules), à en croire les données recueillies par « une surveillance indépendante » sur trois stations situées à Motu Uta, sur les hauteurs de Tipaerui et au lotissement Lotus à Punaauia, soit trois zones dans Papeete et son agglomération.
Ces chiffres font donc de Tahiti -la qualité de l’air dans les archipels n’est pas mesurée- le meilleur élève de cette promotion 2023, même si la moyenne de Polynésie française est en baisse : en 2022, la concentration de particules fines dans l’air tahitien était de 2,5 μg/m³. Pour sa première apparition dans le classement, le pays avait alors terminé au deuxième rang, derrière Guam. De manière générale, l’Océanie est considérée comme une zone où l’air reste propre.
Waldemar de Laage pour Radio 1 Tahiti