Polynésie : Hôpital, sécurité sociale, Air Tahiti Nui et plan de relance bénéficiaires du collectif budgétaire voté à l’unanimité

Polynésie : Hôpital, sécurité sociale, Air Tahiti Nui et plan de relance bénéficiaires du collectif budgétaire voté à l’unanimité

Structures de santé, Caisse de Prévoyance Sociale (CPS, équivalent de la sécurité sociale), Air Tahiti Nui et le plan de relance 2021-2023 sont les bénéficiaires de ce 4ème et dernier collectif budgétaire de l’année 2021. Un sujet de notre partenaire Radio 1 Tahiti.

Rendues possible par la confirmation récente du second Prêt garanti par l’État de 35,8 milliards de Fcfp (300 millions d’euros) qui sera décaissé début 2022, les « rallonges » attendues dans plusieurs secteurs touchés par la crise sanitaire ont été adoptées à l’unanimité des représentants à l’Assemblée territoriale de la Polynésie française.   

Cette future recette, normalement consacrée à l’investissement – on n’emprunte pas pour le fonctionnement, c’est la fameuse « règle d’or » – sera par dérogation affectée au fonctionnement dans ces circonstances inédites. D’autres recettes proviennent des « réductions des marges de manœuvre des cabinets ministériels, services et établissements du Pays ». 

Ce collectif va donc financer les besoins exceptionnels de la santé : 10,894 millions d’euros pour le Centre hospitalier, 5,866 millions d’euros pour l’Institut Louis Malardé, et près de 3 millions d’euros pour la Direction de la santé. Il finance également une subvention de 50,28 millions d’euros à Air Tahiti Nui, qui avait déjà reçu l’an dernier une avance en compte courant de 20 millions d’euros. Le ministre des Finances, Yvonnick Raffin, prévient que les besoins d’ATN sont en réalité de 100 millions d’euros. Il reste donc environ 34 millions d’euros à trouver d’ici 2024.

62 millions d’euros iront, sous la forme d’un nouveau prêt du Pays, au soutien de la CPS. Enfin le plan de relance 2021-2023 bénéficiera de 103 millions d’euros d’autorisations de programme et de 82,124 millions d’euros de crédits de paiements supplémentaires.