Polynésie : Édouard Fritch et Jean-François Carenco s’entendent sur une feuille de route pour la Collectivité d’Outre-mer

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Polynésie : Édouard Fritch et Jean-François Carenco s’entendent sur une feuille de route pour la Collectivité d’Outre-mer

Le président de la Polynésie française Édouard Fritch et le ministre chargé des Outre-mer Jean-François Carenco ont eu un premier entretien depuis la nomination de ce dernier au gouvernement. L’occasion de se mettre d’accord sur une feuille de route pour la Collectivité d’Outre-mer.

« Tracer une feuille de route claire pour la Polynésie », a déclaré le ministre Jean-François Carenco à l’issue d’1h30 d’entretien, ce mardi à Paris. « Tout ça, il faut qu’on le fasse ensemble » a-t-il poursuivi, « on essaye de construire l’avenir, un avenir au profit de la Polynésie et donc de la République ». Sans apporter davantage de précisions sur cette feuille de route, le ministre délégué souhaite que celle-ci permette à la Polynésie d’être « au cœur de la création de valeur » et « qu’elle soit bien dans son environnement (…), dans la relation avec ses pays voisins ».

« Je suis d’accord avec pour que l’on travaille ensemble sur une feuille de route, que nous co-construirons à deux », a rétorqué le président polynésien citant notamment la Caisse locale de prévoyance sociale (équivalent de la sécurité sociale). Lors de sa dernière visite à Paris début 2022, Édouard Fritch avait déjà pu évoquer ce sujet avec l’ancien locataire de Matignon. Il s’agit plus précisément pour la Collectivité d’avoir un accompagnement le temps qu’elle réforme sa protection sociale dont elle a la compétence.

« Nous venons nous appuyer sur ce partenariat avec l’État qui peut nous accompagner et même actionner certains leviers qui seraient nécessaire et suffisants pour alléger notre charge » a-t-il ajouté, listant l’emploi, les énergies, le coût de la vie ou encore les transports comme autres « sujets préoccupants » mais de compétence locale. Sur l’emploi, Édouard Fritch assuré que son gouvernement « souhaite que des entreprises viennent investir et produire » en Polynésie « pour que les Polynésiens puissent en bénéficier », rappelant les outils fiscaux d’incitation comme la défiscalisation, qu’elle soit d’État ou locale.