Une vingtaine de soignants partiront dans les prochains jours vers la Polynésie, suite à son appel relayé par le gouvernement calédonien, pour une aide sanitaire d'urgence face à une vague de contamination particulièrement sévère.

Les volontaires partiront de Nouméa en direction de Tahiti dans les jours à venir suite à la demande du gouvernement calédonien de former une équipe de soignants d'urgence afin d'apporter leur soutien à la Polynésie française, débordée par le Covid-19 depuis plusieurs semaines. Sur les dernières 24 heures, la Polynésie a enregistré 10 décès et 1000 nouveaux cas.
La vingtaine de volontaires devra tout d'abord avoir la validation du gouvernement calédonien avant de pouvoir effectuer leur mission, l'exécutif se plaçant en juge d'approbation en fonction des besoins sanitaires du territoire.

Yannick Slamet, porte-parole du gouvernement, expliquait pourquoi au micro de nos confrères et partenaires de Caledonia.nc : «Parmi ces 20, il y a du personnel de la fonction publique, du personnel qui dépend des structures publiques comme le Médipôle, pour nous il est hors de question qu'on donne un avis favorable à ce qu'ils partent, étant précisé qu'on en a besoin au Médipôle».

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Malgré ces impératifs, le 17e gouvernement maintient vouloir porter assistance à la Polynésie dans la mesure du possible, raison pour laquelle leur appel à l'aide a été relayé de prime abord : «On l'a relayé (ndlr : l'appel de la Polynésie) parce que les pays du Pacifique sont des pays cousins, des pays frères, et que la solidarité doit se jouer. Il est vrai qu'en Calédonie on manque de personnel soignant, est entendu que cet appel-là était surtout destiné au personnel soignant qui se trouvait dans la nature, les retraités, les gens qui sont disponibles, ça existe, j'en connais aussi, ce sont surtout ces personnes-là qui peuvent être sollicitées. Tout comme ces personnes-là pourraient venir nous donner un coup de main dès lors qu'on serait dépassé aussi par les événements».

Damien CHAILLOT