Dans le cadre du projet PROTEGE, La Communauté du Pacifique (CPS) et l’agence des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), ont mis sur place une formation des agriculteurs calédoniens à l’utilisation d’un Outil d'Évaluation des Performance en Agroécologie, « TAPE », pour son acronyme en Anglais.
Du lundi 3 au 7 juillet 2023, à Boulouparis, se tiendra une formation inédite en Nouvelle-Calédonie, organisée dans le cadre de l’appui à la transition agroécologique, via le projet PROTEGE, financé par l’Union européenne. Cette formation vise ainsi à renforcer les compétences des acteurs du monde rural calédonien en matière d’agroécologie afin d’accompagner l’évolution de l’agriculture calédonienne vers des modèles et des pratiques plus résilientes aux défis posés par le changement climatique, par l’utilisation de TAPE.
TAPE est un outil qui vise à mesurer la performance des systèmes agro-écologiques à travers les différentes dimensions de la durabilité. Il applique une approche par étapes au niveau de l’exploitation agricole, mais il recueille également des informations et fournit des résultats à l'échelle de la communauté et du territoire.
La formation, effectuée par un agent de la FAO de Rome, contributrice au développement de l’outil, regroupera des agents des différentes collectivités et des organisations professionnelles agricoles de Nouvelle-Calédonie. À l’issue de la semaine, les participants seront aptes à réaliser des évaluations des performances agro-écologiques des fermes et exploitations agricoles à l’aide des outils numériques développés par la FAO. La formation comporte également un volet sur le traitement des données collectées pour produire des recommandations en termes d’appui technique et de formations à mettre en œuvre.
Pendant la formation, les participants auront l’occasion de mettre en pratique les connaissances acquises sur deux fermes de la région de Boulouparis, le jeudi 6 juillet. La semaine se clôturera le vendredi 7 juillet 2023 par un échange entre les acteurs du monde rural calédonien, la CPS et le représentant de la FAO sur les opportunités et modalités de poursuite de cette collaboration pour accompagner la transition agro-écologique en Nouvelle-Calédonie.
Damien Chaillot