Nouvel épisode de grève au sein de l’Usine de Prony Resources, lancé par la filière Nickel du Syndicat des Ouvriers et Employés de Nouvelle-Calédonie (Soenc), une nouvelle fois liée à l’emploi local. En cause, la volonté du groupe minier de faire venir des managers extérieurs sur le site.

En avril dernier, l’annonce de l’arrivée de 300 travailleurs Indiens avait déjà provoqué l’ire du Soenc et amené à une négociation encadrant les conditions d’embauche et d’emploi local.
Ce lundi 25 juillet 2022, une autre annonce du groupe Prony Resources, relative au recrutement de managers venus de l’extérieur du territoire semble avoir à nouveau mis le feu aux poudres.

Le Syndicat, majoritaire au sein de l’Usine du Sud a dès lors réagi en bloquant ce lundi matin le bateau qui effectue la navette pour les employés vers le site, dénonçant des « conditions de travail, de vie, des salariés (…) mais aussi l’emploi local ».
Cet épisode de grève a cependant été rapidement jugulé par le groupe minier, un accord ayant été trouvé dans la journée entre les grévistes et la direction.
Le protocole d’accord doit être signé demain, mardi 26 juillet 2022, autour du respect des engagements sur l’emploi local, tandis qu’un terrain d’entente a été trouvé autour du protocole de formation, puisque les anciens managers de l’usine auront pour rôle la formation des nouveaux arrivant.

Damien CHAILLOT