« La mission interministérielle de reconstruction de la Nouvelle-Calédonie sera sur place la semaine prochaine », assure sur Facebook le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, qui défend aussi l’accord de Bougival rejeté par une partie des mouvements indépendantistes de l’archipel.
« Je lis ici ou là que l’accord de Bougival pour l’avenir de la Nouvelle Calédonie serait « menacé de mort » ou « au bord du naufrage ». Je ne le crois pas », assure-t-il. L'accord de Bougival a été signé le 12 juillet à l'issue de dix jours de discussions à huis clos, notamment par la délégation du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS).
« En attendant le congrès du FLNKS, ma porte reste et restera ouverte pour éclairer et compléter l’accord de Bougival. Seul le dialogue permettra de surmonter les incompréhensions », assure Manuel Valls. « L’accord est le seul moyen pour conforter la reconstruction du territoire et l’arrivée de nouveaux investissements », martèle le ministre.
Le parti indépendantiste Union calédonienne (UC) -principale composante du FLNKS-, a rejeté le 31 août le projet d'accord de Bougival. Manuel Valls assure qu'il va réunir « le comité de rédaction, dès que possible en août à Nouméa, afin de commencer à affiner et consolider les textes de lois constitutionnelle et organique » afin de « lever les ambiguïtés et de clarifier l’esprit de l’accord pour tous les Calédoniens ».
Avec AFP