Quelques jours après son assemblée générale, le parti indépendantiste Palika s’est dit prêt à reprendre les discussions avec l’État et les loyalistes, moyennant encore quelques ajustements avec le FLNKS dont il fait partie. Un comité de signataires pourrait avoir lieu entre septembre et la fin de l’année.
La longue période électorale de la Présidentielle et des Législatives clôturée, les indépendantistes calédoniens entament une reprise des discussions, par étapes, avec l’État et les partenaires politiques non indépendantistes. Et le premier parti membre du FLNKS à ouvertement faire un pas en avant est le Palika, Parti de Libération Kanak.
« Une fois qu’on se sera mis d’accord sur les sujets, et sur les contenus, on pourra désigner des représentants qui pourront mener les discussions au nom de la mouvance indépendantiste » a expliqué Jean-Pierre Djaiwe, porte-parole du Palika. Un pas après l’autre, les discussions sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie vont donc reprendre. Le premier pas a été franchi dimanche par la Première ministre Élisabeth Borne, juste après que le gouvernement a mis fin aux fonctions de Yaël Braun-Pivet.
« Les sujets que l’on porte sont des sujets qui relèvent de la compétence de l’État » a-t-il poursuivi au micro de nos partenaires de CALEDONIA. « C’est donc d’abord à l’État de dire ce qu’il entend par rapport à ce que nous demandons. Ensuite, il n’est pas exclu que l’on discute avec les non indépendantistes » a-t-il aussi assuré. « Il s’agit de l’avenir de la Nouvelle-Calédonie et cet avenir se construit avec l’ensemble des Calédoniens ».
D’après le Haut-commissaire en Nouvelle-Calédonie, un Comité des signataires devrait avoir lieu avant la fin de l’année. Selon nos informations, il pourrait avoir lieu plus tôt, dès le mois de septembre.