Le gendarme qui avait été grièvement blessé par balle à la tête mercredi en Nouvelle-Calédonie est mort, a appris l'AFP de sources proches du dossier.
Le gendarme qui avait été grièvement blessé par balle à la tête mercredi en Nouvelle-Calédonie est mort, a appris l'AFP de sources proches du dossier. Ce gendarme mobile de 22 ans, appartenant à l'escadron de Melun (Seine-et-Marne), a été touché par un tir dans le secteur de Plum, à l'est de Nouméa, a précisé la gendarmerie.
"Il est mort après une nuit de protection dans un endroit particulièrement dangereux", a détaillé mercredi le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, lors des questions au gouvernement au Sénat. "Les +vieux+, comme on dit chez vous en Nouvelle-Calédonie, sont venus parler aux gendarmes, il a retiré son casque et il s'est fait tirer dessus en plein front", a-t-il ajouté. "La CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain, NDLR), qui est désormais loin du FLNKS, est un groupe mafieux qui veut manifestement instaurer la violence, comme ils l'ont fait dans l'usine (de nickel) du sud l'année dernière" mais "la République ne tremblera pas", a encore dit Gérald Darmanin.
Le territoire français du Pacifique sud est en proie à une situation insurrectionnelle, sur fond de contestation de la réforme constitutionnelle votée mardi par l'Assemblée nationale. Pour contenir les émeutes, d'importants effectifs de policiers et de gendarmes, dont des éléments de leurs deux groupes d'élite, le GIGN et le RAID, ont été mobilisés. D'autres renforts étaient en cours d'acheminement dans l'archipel, selon Gérald Darmanin. Selon le ministère, 1 800 policiers et gendarmes y étaient déployés mercredi et 500 de plus y arriveront dans les heures qui viennent.
Avec AFP