Les élus du Congrès de Nouvelle-Calédonie éliront leur prochain président et le nouveau bureau de l’institution délibérative de l’archipel le 30 août prochain.
C’est actuellement l’indépendantiste UC-FLNKS Roch Wamytan qui préside le Congrès de l’archipel et ce, depuis juillet 2019. Il a été élu et réélu en 2020 et en 2021, avec l’apport des élus de l’Éveil océanien, parti représentant la communauté de Wallis et Futuna, additionné aux 26 élus des groupes indépendantistes UC-FLNKS et Nationalistes, et UNI. Faute d’entente, les groupes loyalistes n’ont pas réussi à récupérer le perchoir du Congrès depuis les provinciales de 2019.
Reste à savoir si, le 30 août prochain, les élus de l’Éveil océanien, peu nombreux mais suffisants pour assurer la victoire d’un camp ou d’un autre, continueront à voter pour un candidat indépendantiste ou préfèreront se porter sur un candidat loyaliste. En 2021, l’Éveil océanien s’était dit prêt à soutenir un candidat loyaliste unique pour un partage des institutions (le gouvernement étant présidé par un indépendantiste) mais faute d’entente entre les groupes loyalistes, est resté fidèle à son vote en faveur de Roch Wamytan.
Outre l’élection de la présidence du Congrès, les élus devront aussi renouveler leur bureau et les présidences des commissions. Pour la succession de Roch Wamytan, les candidatures seront ouvertes jusqu’au jour du scrutin. Quant au bureau et aux commissions, les listes pourront être déposées jusqu’au 29 août. Actuellement, le Congrès est composé de 26 élus indépendantistes (13 UC-FLNKS, 11 UNI, et deux non inscrites), 25 élus loyalistes (7 Avenir en Confiance, 12 Loyalistes et 6 Calédonie ensemble) et de trois élus non-inscrits de l’Éveil océaniens.