Nickel calédonien : Prony Ressources déclenche un plan d’urgence pour renforcer la sécurité de son usine

Nickel calédonien : Prony Ressources déclenche un plan d’urgence pour renforcer la sécurité de son usine

Alors que l’activité est à l’arrêt depuis trois semaines en raison des émeutes qui paralysent le pays, la direction de Prony ressources a décidé, ce vendredi, de déclencher son plan particulier d’intervention (PPI), « à titre préventif ». Un programme qui vise à renforcer la sécurité de cet outil industriel face à d’éventuelles menaces extérieures. Un sujet de notre partenaire Les Nouvelles Calédoniennes.

Prony Resources a déclenché, ce vendredi 7 juin, son plan particulier d’intervention (PPI) « en réponse » aux troubles à l’ordre public qui secouent la Nouvelle-Calédonie depuis le 13 mai.

« Ces événements ont eu des impacts sur son site classé « HRI » (Haut risque industriel) », indique le service de communication, dans un communiqué. « Comme toujours, notre priorité a été d’assurer la sécurité de nos employés, qu’ils soient sur le terrain ou qu’ils travaillent à distance, ainsi que de préserver nos installations grâce à un effectif restreint sur site. »

Pour rappel, depuis près de trois semaines, une équipe resserrée d’employés reste déployée sur site afin de « préserver » cet outil industriel. En revanche, les « nombreuses perturbations », engendrées par les émeutes, en particulier les blocages des axes routiers, ont contraint la direction à arrêter les opérations de notre complexe industriel et minier quelques jours après le déclenchement des exactions.

Un début d’année productif avant la crise

Dans un contexte où le retour au calme reste fragile dans le pays, la direction annonce ainsi avoir pris la décision « à titre préventif », ce vendredi, de demander auprès de la Sécurité civile le déclenchement du Plan particulier d’intervention.

Ce PPI est un plan d’urgence visant à « renforcer des mesures pour assurer la protection des populations, des biens et de l’environnement », précise l’industriel, qui tient, en dépit de cette situation, à souligner « les belles performances de production réalisées depuis le début de l’année à savoir 3 500 tonnes pendant quatre mois […] Un minerai essentiel pour les batteries des véhicules électriques, répondant ainsi à la stratégie de réindustrialisation de la France. »

Anthony Tejero pour Les Nouvelles Calédoniennes