Le parti indépendantiste polynésien, Tavini Huira’atira, a validé le choix de ses trois candidats pour les Législatives 2022 lors d'un comité directeur, après avoir lancé les candidatures début novembre.
Ainsi, le député Moetai Brotherson sera une nouvelle fois candidat en 2022, dans la 3ème circonscription de la Polynésie française, regroupant les communes de Faa’a et Punaauia sur l’île de Tahiti, ainsi que l’ensemble des îles Sous-le-Vent (Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora Bora et Maupiti). En 2017, le député, qui siège au sein du groupe GDR (Parti communiste), avait créé la surprise en devenant le premier député indépendantiste de Polynésie à être élu à l’Assemblée nationale.
Dans la 1ère circonscription, qui regroupe les communes de Papeete, Pirae et Arue sur l’île de Tahiti, ainsi que l’île de Moorea et les archipels des Tuamotu, des Gambier et des Marquises, c’est le (très) jeune Tematai Le Gayic (21 ans) qui a été choisi par le parti d’Oscar Temaru pour représenter les indépendantistes. Tematai Le Gayic fut notamment le président de l’Association parisienne des étudiants de Polynésie.
Enfin dans la 2ème circonscription, c’est Steve Chailloux, professeur de Tahitien mais aussi collaborateur du député Moetai Brotherson, qui a été choisi par le comité directeur du parti indépendantiste. Cette circonscription regroupe les communes de Hitiaa O Te Ra, Mahina, Paea, Papara, Taiarapu Est et Ouest et Teva I Uta sur l’île de Tahiti, ainsi que l’ensemble des communes de l’archipel des Australes.
Le parti indépendantiste de Polynésie est le premier parti à avoir annoncé ses candidats aux prochaines Législatives dans cette Collectivité d’Outre-mer. Le parti majoritaire et autonomiste Tapura Huira'atira, fondé par l’actuel président Édouard Fritch, a lui aussi lancé ses candidatures après avoir annoncé son soutien à la candidature d’Emmanuel Macron pour la Présidentielle. « Nous vous présenterons également bientôt nos formidables suppléantes et je forme le vœux qu'aux prochaines élections, la proportion de femmes candidates soit au moins égale à celles des hommes », a déclaré le député Moetai Brotherson sur sa page Facebook.