La Région Réunion et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) ont signé, mardi 16 décembre à l’Hôtel de Région, un Contrat d’Objectifs, de Moyens et de Performance (COMP) couvrant la période 2025 - 2028. La signature a été effectuée par Jean-Pierre Chabriat, conseiller régional délégué à l’enseignement supérieur, à la recherche et à la transition énergétique, et Ingrid Girardeau, directrice du BRGM Réunion.
Ce contrat s’inscrit dans la continuité de l’accord-cadre conclu un an plus tôt. Depuis 2023, la Région a engagé une structuration de ses partenariats avec les grands organismes de recherche à travers des accords-cadres et des COMP. Ces dispositifs visent à mieux articuler la programmation de la recherche, son impact territorial et la valorisation de ses résultats, sur la base d’objectifs et de moyens partagés.
Le COMP signé avec le BRGM décline les priorités définies dans plusieurs documents stratégiques régionaux, notamment la Stratégie de Spécialisation Intelligente Sociale et Soutenable (S5), le Schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII) et le Schéma régional de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (SRESRI). L’objectif affiché est de renforcer la place de La Réunion comme territoire de recherche dans l’océan Indien.
Le contrat identifie plusieurs domaines d’intervention : l’anticipation des risques naturels et le renforcement de la résilience du territoire, le soutien à la transition énergétique, notamment à travers le développement de la géothermie, la gestion durable de la ressource en eau et du sous-sol, ainsi que l’appui à la gouvernance territoriale par la production de données et d’expertises. Il prévoit également des actions en faveur du développement d’une économie fondée sur la connaissance.
Deux axes prioritaires structurent ce COMP. Le premier concerne l’amélioration de la connaissance géologique profonde de l’île, notamment en vue de contribuer à la souveraineté énergétique, en particulier dans le domaine de la géothermie. Le second porte sur l’étude des risques naturels et des impacts des cours d’eau sur le littoral, dans une perspective de protection des populations et d’adaptation au changement climatique.
Des objectifs transversaux complètent ces axes, notamment en matière de gestion durable de l’eau. Le contrat prévoit la production d’outils d’aide à la décision à destination des collectivités, le partage des données scientifiques, en lien avec des projets de recherche européens, ainsi que le renforcement de la coopération régionale dans l’océan Indien. Le COMP intègre des indicateurs de suivi et de performance destinés à évaluer l’atteinte des objectifs fixés. Une évaluation annuelle sera réalisée par un comité de pilotage.























