Desserte aérienne : Reprise des vols entre la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna prévue pour le 18 novembre

Desserte aérienne : Reprise des vols entre la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna prévue pour le 18 novembre

La réactivation prochaine des lignes aériennes entre Wallis-et-Futuna et la Nouvelle-Calédonie, c'est l'annonce du Comité de suivi du Covid (COMIS) de Wallis-et-Futuna. Devant l'amélioration de la situation sanitaire calédonienne, le préfet, Hervé Jonathan, a donné le feu vert après la consultation du COMIS qui a décidé à l'unanimité de la date du 18 novembre pour la réouverture officielle des vols passagers.

La situation sanitaire en Nouvelle-Calédonie s'améliore rapidement, taux d'incidence en baisse, taux de vaccination en hausse, désengorgement du Médipôle, autant de retours qui permettent d'envisager une sortie de crise à court terme pour le Caillou. Ces données encourageantes laissent envisager un retour des échanges et des vols commerciaux pour le territoire de Wallis-et-Futuna qui, à l'issue de la dernière réunion du COMIS, a décidé de la réouverture des lignes aériennes avec le Caillou.

Lors d'un point presse donné ce jeudi 4 novembre, le préfet, Hervé Jonathan, au micro de nos confrères de Wallis-et-Futuna la 1ère, justifiait cette décision du Comité par “une amélioration certaine de la situation épidémique en Nouvelle-Calédonie” puisque “le taux d'incidence a été divisé par 10 depuis le début de la crise”, illustrant son propos par la chute du taux d'incidence de 1200 cas pour 100 000 habitants à 120 cas pour 100 000 habitants aujourd'hui en Nouvelle-Calédonie, et l'actuel constat de “500 cas actif, ce qui représente 0,2% de la population, ce qui veut dire que la circulation du virus est assez circonscrite” ainsi qu'un taux d'hospitalisation “divisé par 4 depuis le plus haut de la crise, et le nombre de personnes en réanimation par 2, ce qui veut dire que le Médipôle à retrouver des capacité pour accueillir nos Evasan si on en avez besoin”.

La situation permet donc aujourd'hui d'envisager un vol hebdomadaire, même si certains détails doivent encore être réglés, selon le Préfet de Wallis-et-Futuna, qui évoque la “quarantaine de chambres” disponibles dans le cadre du sas sanitaire, et dit souhaiter “s'entretenir avec le gouvernement calédonien pour voir si nous pouvons augmenter cette capacité. L’idée est de faire arriver entre 80 et 100 personnes par vol”.

Si le maintien d'un sas sanitaire reste en vigueur, la stratégie vaccinale risque de devenir le cœur de la stratégie territoriale. À ce sujet, Hervé Jonathan prévoit que “le Fenua n'échappera pas au débat sur l'obligation vaccinale. C'est un débat que je porte avec calme, sérénité et lucidité (…) c'est un débat que nous devrons mener dans les prochaines semaines”.

Wallis-et-Futuna connaît aujourd'hui un taux de vaccination de 64%, insuffisant dans le cadre de la réouverture de la ligne aérienne selon le Préfet, qui ajoute qu'il “faut renforcer cette vaccination, dans la perspective du vol du 18 novembre et des vols successifs, parce que nous savons que le virus circule durablement dans la région et que nous devons faire face à cette réalité (…) en sachant que le virus circule et que le virus peut s’introduire à nouveau sur le Fenua. Pour ce faire, la vaccination est le seul rempart efficace, utile, contre les cas graves et mortels du virus”.

Un axe qui se retranscrit dans la décision de la réouverture des vols entre les deux territoires, puisque le premier vol acté pour le 18 novembre sera réservé en priorité pour les personnes présentant un schéma vaccinal complet, ainsi que celles et ceux qui ont été transféré en Nouvelle-Calédonie par Evasan et qui souhaitent retourner au Fenua.

Damien Chaillot