L’aéroport de Wallis-Hihifo ©Wikicommons
L’archipel de Wallis et Futuna dans le Pacifique sud, encore épargné par le coronavirus, a décidé de réduire drastiquement ses liaisons aériennes, se contentant, à partir du 25 mars, d’un vol tous les 10 jours avec la Nouvelle-Calédonie, son seul lien aérien.
Alors que Wallis et Futuna est l’un des derniers territoires ultramarins non contaminés avec Saint-Pierre-et-Miquelon, dans l’Atlantique nord, le préfet a décidé de raréfier les vols. « A compter du mercredi 25 mars 2020, la périodicité des liaisons aériennes entre Wallis et Nouméa sera effectuée environ tous les 10 jours calendaires », au lieu de deux vols par semaine en temps normal, a-t-il indiqué dans un communiqué. Deux vols, programmés samedi et lundi prochains, ont été annulés. Dans le dernier vol Nouméa-Wallis prévu le 25 mars, seul le fret est autorisé.
L’accès à Wallis et Futuna par avion, ne peut se faire qu’avec la Nouvelle-Calédonie via Aircalin. Le vol fait escale à Fidji. Par ailleurs, une quarantaine de personnes, arrivées en provenance de zones à risques à Wallis et Futuna, sont actuellement en quatorzaine à domicile, sous le contrôle des autorités. Le fret maritime se poursuit mais les équipages ne peuvent pas descendre. Les écoles sont pour l’instant toujours ouvertes, mais les gestes barrière sont recommandés à la population ainsi qu’un allègement des activités, culturelles sportives coutumières.