Santé à La Réunion: Le service urologie du CHU de Bellepierre va fermer ses portes en juin

Santé à La Réunion: Le service urologie du CHU de Bellepierre va fermer ses portes en juin

C’est une information dévoilée par notre partenaire RTL Réunion ce dimanche ! Le service urologie du CHU de Bellepierre va disparaître au 1er juin prochain. C’est la conclusion du rapport de la mission IGAS rendu public au cours de ce mois de février et dont s’est procuré RTL Réunion.  Une décision qui laisse les patients de ce service dans le doute concernant le suivi de leurs soins. Explications avec Charlotte Lebreton, journaliste RTL Réunion.

Après deux missions menées en 2017 et en 2018 au sein du service urologie de Bellepierre et la survenue de « plusieurs événements indésirables graves » dans le cadre de l’activité de greffe rénale au CHU, le rapport de l’IGAS a fait la lumière sur de nombreux dysfonctionnements. Le rapport révèle ainsi « des conflits entre les praticiens». «Les faits reprochés sont tout de même graves : carence de l’ancien chef de service, gestion contre-productive de sa part, une trop tardive implication du CHU dans la gestion de ces conflits… Le rapport de l’IGAS dit que ces tensions en interne ont « menacé la qualité et la sécurité des soins des patients » et fragilisé la greffe rénale», rapporte notre partenaire RTL Réunion. Un ensemble d’éléments qui conduit selon le rapport de l’IGAS à « une impossibilité d’un retour à la normale dans le service» et « recommande une fermeture du service d’urologie du CHU Nord».

Le service d’urologie du CHU Nord propose une prise en charge chirurgicale des maladies urinaires et génitales de l’homme (tout ce qui touche aux reins, à la vessie, à la prostate, aux testicules) mais également un traitement des calculs urinaires, des cancers, de l’incontinence urinaire, de l’impuissance. Avec la fermeture du service urologie dans le Nord, les patients devront se tourner vers les établissements de soins privés, ce qui représente forcément un coût… D’où la question : que vont devenir les patients jusque là suivis au CHU Nord ? Pour l’IGAS, l’activité d’urologie peut être reprise en charge pour partie par le service d’urologie du CHU Sud, et pour partie au Nord par le secteur privé d’urologie.