La 17eme législature s'ouvre avec les deux premiers députés ultramarins élus sous l’étiquette du Rassemblement national. La Mahoraise Anchya Bamana et le Réunionnais Joseph Rivière ont fait leur rentrée députés sous les ors de l’Assemblée nationale ce mercredi 10 juillet.
Ils ont été tous les deux élus à l'issue de ce second tour et ils ont effectué leurs premiers pas ensemble. Joseph Rivière, député de la sixième circonscription de La Réunion et Anchya Bamana siégeront sur les bancs du Rassemblement national dans l'hémicycle. Ce sont les deux premiers députés RN ultramarins. Une rentrée qu'Anchya Bamana a dédié à ses électeurs. Joseph Rivière témoigne d'un « honneur qu'il accepte avec beaucoup d'humilité». Il se dit aussi conscient de la tâche qui lui incombe car les électeurs lui ont confié « leur avenir, leurs soucis et problématiques»
Les deux députés nouvellement élus, ont partagé leur volonté de travailler et de se mettre au service de leurs territoires respectifs. « Je suis là pour faire un travail pour La Réunion, pour ma circonscription, pour la France» a-t-il avancé. Pour son territoire, le député de La Réunion cite pour sa part le pouvoir d'achat des Réunionnais, les solutions au développement économiques, l'autonomie alimentaire mais aussi les problèmes d'immigration par ricochet liés aux problèmes d'immigratio que connaissent les citoyens de Mayotte par rapport aux Comores.
« Je ne suis qu'une serviteure du peuple mahorais. Je suis là pour défendre Mayotte et les Mahorais selon les voeux de cette population» a abondé Anchya Bamana qui cite parmi ses priorités le projet de loi Mayotte, la lutte contre l'immigration et l'insécurité, « deux sujets qui préoccupent beaucoup les Mahorais ».
Dans une chambre parlementaire scindée en trois blocs distincts, le député réunionnais, favorable à davantage de « proportionnalité à l'Assemblée», insiste sur l'importance de ne pas bloquer les institutions. « En tant qu'élu de la République, nous avons la responsabilité de ne pas se permettre de bloquer le fonctionnement d'un pays. Il semble que cela ne soit pas le cas en face, nous verrons comment les choses se mettent en place», conclut-il.