Mayotte : Helilagon au service des secours, du monde économique et des touristes

David Lary, le directeur général d’Helilagon, aux côtes d’Anli Abdallah Djaha (à sa g.), le gérant de Vehuwa Parachustime, et de son équipe opérationnelle © Mayotte Hebdo

Mayotte : Helilagon au service des secours, du monde économique et des touristes

Déployé à Mayotte depuis 30 mois dans le cadre du transport sanitaire, Helilagon -implanté depuis plusieurs années à La Réunion- diversifie ses activités avec l’arrivée d’un nouvel hélicoptère dont l’objectif est de dynamiser le travail aérien et les vols touristiques. Deux nouvelles branches détaillées ce mercredi 19 octobre par le directeur général, David Lary, à l’occasion d’une présentation auprès des partenaires actuels et futurs sur sa base située à l’aéroport. Un sujet de notre partenaire Mayotte Hebdo.

 

« Ça fait un petit salon du Bourget, je trouve », soumet avec fierté l’un des membres de l’équipe opérationnelle Helilagon, devant le nouvel hélicoptère bleu débarqué il y a seulement trois semaines. À quelques mètres de là, non loin de la piste de l’aéroport où atterrit un avion floqué Kenya Airways, Nora Oulerhi, la directrice médicale du Samu 976, ouvre la porte cabine de l’appareil à disposition de son service. Debout sur le marchepied, elle entame une causerie avec Dhinouraine M’Colo Mainty, le premier adjoint au maire de Mamoudzou, sous le regard attentif du directeur du centre hospitalier de Mayotte, Jean-Mathieu Defour.

Déployé sur le territoire depuis 30 mois dans le cadre du transport sanitaire mis en place en plein cœur de la crise sanitaire, Helilagon fait déjà figure d’incontournable dans le ciel mahorais. « La présence de l’hélismur ne peut en aucun cas être remis en cause au vu de l’intérêt », insiste David Lary, le directeur général, ce mercredi 19 octobre. D’ailleurs, le 101ème département en bénéficie même d’un second, ce qui lui assure « une continuité opérationnelle » pour faire face aux imprévus, comme les pannes inopinées ou les sessions de maintenance.

La présence de deux hélismur assure une continuité opérationnelle des soins © Mayotte Hebdo

Transport sur des zones inaccessibles

Avec cette flotte, la compagnie entend bien continuer son déploiement sur le territoire avec deux nouvelles activités. Primo : le travail aérien qui consiste à « transporter des charges et des personnels sur des zones inaccessibles ». L’hélitreuillage peut à titre d’exemple intéresser des acteurs du monde du bâtiment et de travaux publics (BTP) ainsi que les services de l’État et les sapeurs-pompiers service départemental d’incendie et de secours. D’où la présence du colonel hors classe Olivier Neis.

Secondo : les vols touristiques, dont le lancement a lieu le jour-même, « d’ici une heure ou deux »« La première activité qui fait revenir les touristes à La Réunion est le survol de l’île », précise David Lary, ravi de pouvoir y associer Anli Abdallah Djaha, le gérant de Vehuwa Parachutisme. Une bonne nouvelle pour les amateurs de sensations fortes, mais aussi pour les professionnels du tourisme qui y voient des opportunités de loisirs pour leurs futurs clients.

Donner le goût du ciel à la nouvelle génération

Dans son discours, le directeur général d’Helilagon a insisté sur le fait de « présenter aux jeunes nos métiers, de pilote à mécanicien, pour qu’ils prennent le relais ». David Lary a précisé que la compagnie compte bien s’appuyer sur ses 35 ans d’expérience pour « les accompagner », notamment lors de stages en classe de 3ème, mais aussi par le biais de la section aéronautique au lycée de Pamandzi. « Ils ont besoin d’objectifs, d’être guidées et d’avoir des challenges. »

Par R.G pour Mayotte Hebdo