Les professionnels agricoles de Mayotte lancent un cri d'alerte face à l'insécurité croissante qui menace leurs exploitations. Dans un communiqué, ils appellent à des mesures immédiates pour garantir leur sécurité et la pérennité de l'agriculture sur l'île. Un sujet de notre partenaire France Mayotte Matin.
Dans un communiqué publié jeudi, les forces vives agricoles de Mayotte (agriculteurs, éleveurs, maraîchers, producteurs et l'ensemble de structures organisées de Mayotte) expriment leur profonde inquiétude face à la montée de la violence et de l'insécurité qui affectent gravement leur quotidien. Tous dénoncent une situation de plus en plus préoccupante qui compromet leur capacité à travailler dans des conditions sûres et dignes.
Au cœur de ce cri d'alarme, une réalité accablante : les professionnels agricoles de l'île font face à des attaques, des agressions, des vols et des actes de vandalisme répétés. Leurs outils de travail sont dégradés voire détruits, mettant en péril leurs moyens de subsistance et compromettant la sécurité alimentaire de la population locale.
Depuis des années, les forces vives agricoles alertent les autorités compétentes sur cette situation critique et réclament des mesures concrètes pour assurer leur protection et garantir la pérennité de leurs activités. Malheureusement, les réponses des pouvoirs publics se font toujours attendre, laissant les agriculteurs livrés à eux-mêmes face à une violence quotidienne.
Face à cette impasse, les professionnels agricoles expriment leur détermination à poursuivre leur engagement malgré les obstacles. Ils revendiquent le droit à la libre circulation sur le territoire, exigeant que les barrages routiers ne leur soient plus fermés, quel que soit le moment de la journée.
Ce cri d'alerte des forces vives agricoles résonne comme un appel pressant à l'action. Les agriculteurs de Mayotte ne peuvent plus attendre : ils ont besoin de mesures immédiates pour garantir leur sécurité et préserver l'avenir de l'agriculture sur l'île. La survie de nombreuses exploitations et la sécurité alimentaire de la population en dépendent.
Nadjim El Farouk pour France Mayotte Matin