Le Ministère des Outre-mer a annoncé jeudi la reconnaissance d’état de catastrophe naturelle au titre des vents cycloniques pour dix communes de l’île, en plus des deux communes initialement concernées par les destructions par vents cycloniques.
En effet, dans le premier arrêté portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle à La Réunion, suite au passage du cyclone Garance, seules les communes de Sainte-Marie et Sainte-Rose, sur la côte est de l’île, étaient concernées par les vents destructeurs.
Les autres communes étaient concernées soit par les inondations et coulées de boue, et inondation par choc mécanique des vagues. Une rédaction de l’arrêté jugée « insuffisante » par Manuel Valls, et vivement critiquée par les élus locaux, qui avaient rappelé que l’ensemble de la côte est et nord de l’île, voire une partie de l’ouest, avait fait face à des vents de près de 200 km/h.
« À la demande du ministre d'État, un réexamen approfondi de la situation des communes touchées par le cyclone Garance a La Réunion a été mené » a indiqué le Ministère des Outre-mer. « Les nouvelles analyses de Météo France, plus complètes que celles disponibles lors de la première commission du 7 mars, révèlent l'ampleur des vents destructeurs qui ont frappé l'île, notamment dans le Nord et dans l'Est ».
L’état de catastrophe naturelle au titre des vents cycloniques est donc étendu aux communes de Saint-Denis, Sainte-Suzanne, Salazie, Bras-Panon, Plaine-des-Palmistes, Saint-André, Saint-Benoît, Saint-Joseph, Saint-Philippe et Le Tampon.
« L'arrêté que le ministre signera dans les prochains jours portera ainsi à 12 le nombre total de communes pour lesquelles l'état de catastrophe naturelle est reconnu au titre des « vents cycloniques », offrant ainsi une meilleure prise en compte des dégâts exceptionnels subis par les Réunionnais » a assuré Oudinot, en plus des « 22 communes au titre des « inondations et coulées de boue » et pour 19 communes au titre de « phénomènes liés à l'action de la mer » ».