Plusieurs dizaines d’attaques de navires de commerce ont eu lieu depuis la mi-décembre en mer Rouge. Afin de prévenir toutes conséquences de cette crise à La Réunion, le préfet a mis en place une cellule de crise réunissant, autour des services de l’État, l’ensemble des acteurs économiques concernés, a-t-on appris dans un communiqué.
Après une première réunion le 22 décembre dernier, cette cellule de crise s’est de nouveau réunie en préfecture le 3 janvier. Les compagnies maritimes œuvrant à La Réunion ont indiqué avoir modifié la route de la majorité de leurs navires en passant par le Cap de Bonne-Espérance. Cette décision allonge les temps d’acheminement de 7 à 10 jours environ, mais certaines compagnies réduisent ce délai en modifiant leurs circuits (nombre de ports d’arrêt) ou en augmentant le nombre de navires en circulation.
Actuellement, aucun impact sur les approvisionnements n’est signalé à La Réunion. A la demande des acteurs économiques, la cellule de crise a mis en place une veille sur le suivi des prix lié à cette situation. A ce stade, aucune entreprise en difficulté, du fait de la situation actuelle, n’a été signalée aux services de l’État. Pour autant, dans ce contexte et en prévention, les services de l’État qui interviennent au quotidien pour accompagner les entreprises sont pleinement mobilisés pour aider celles qui rencontreraient des difficultés.
Ainsi, les entreprises réunionnaises qui feraient face à des difficultés sont invitées à se rapprocher du comité départemental d’accompagnement et de soutien des entreprises en difficulté (CDAED), notamment via : Le conseiller départemental aux entreprises en difficulté (CDED), Gérard Rivière, codefi.ccsf974@dgfip.finances.gouv.fr, 0692 74 90 99 ; et le commissaire à la vie des entreprises et au développement productif (CVEDP), Rachid Darbaky, rachid.darbaky@reunion.gouv.fr, 0693 20 49 80.
La cellule de crise se réunira régulièrement pour suivre attentivement la situation.