Depuis ce lundi 2 septembre, un impressionnant dispositif est déployé sur le terrain pour libérer les voies de circulation, après les manifestations de la veille contre la vie chère. Détails avec notre partenaire RCI Martinique.
Des opérations conjointes de gendarmerie et de police sont actuellement menées à Fort-de-France, pour libérer les accès des ronds-points bloqués, dans le cadre de la mobilisation contre la vie chère.
Au moins 5 camions de gendarmes mobiles, arrivés en renfort de Guadeloupe, sont déployés sur le terrain. Les accès à la Pointe des Grives, à Montgérald, et le rond-point de Agence Régionale de Santé sont actuellement libérés. Il est possible de circuler à Sainte-Thérèse ce matin, selon le constat de notre journaliste sur place.
Dans la nuit, un véhicule a été brûlé et laissé sur l'avenue Maurice Bishop. Les équipes de la Collectivité Territoriale de Martinique sont sur place pour la retirer et permettre la reprise des Bus à Haut Niveau de Service (BHNS).
Il y a aussi eu quelques feux de poubelles dans la nuit.
Le port partiellement débloqué ce lundi
Les gendarmes mobiles sont actuellement stationnés au rond-point de Kerlys. Le convoi se déplace à Dillon.
Les policiers sont eux, aussi, déployés au rond-point de l'Agence Régionale de Santé. Ils ont laissé leurs véhicules sur place car il y a pas mal de clous et de détritus sur la route à déblayer. Ils attendent l'arrivée des services de la ville de Fort-de-France pour pouvoir nettoyer la voie. Un camion municipal est actuellement sur place.
Les travailleurs du port réagissent
Pour rappel, ce dimanche, les manifestants avaient bloqué le rond-point de la Pointe des Grives, devant le Port de Fort-de-France, en réaction à l’arrestation de Rodrigue Petitot, président de Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéennes, suspecté de participation à une tentative de vol de bus.
Dans un communiqué, les syndicats des travailleurs du port et des ouvriers dockers dénoncent « une arrestation abusive » et se disent prêts « à initier toute action » qu’ils « jugeront nécessaire ».
Par RCI Martinique.