Variant Brésilien : Le Sénateur de la Guyane Georges Patient dénonce un traitement « sévère» des voyageurs  provenant de Guyane dans une lettre adressée à Jean Castex

© CCI Guyane

Variant Brésilien : Le Sénateur de la Guyane Georges Patient dénonce un traitement « sévère» des voyageurs  provenant de Guyane dans une lettre adressée à Jean Castex

Pour contrer la circulation du variant brésilien sur le territoire national, le Gouvernement a imposé de nouvelles restrictions aux frontières pour les pays concernées par ce variant ( Brésil, Argentine, Chili, Afrique-du-Sud et d’Inde) dont la Guyane. Dans une lettre adressée au Premier Ministre Jean Castex, le sénateur guyanais Georges Patient alerte sur une rupture d'égalité de traitement entre les voyageurs de Guyanais et les malades de la Covid-19 et les cas contacts de l'Hexagone.

 

A partir de ce samedi 24 avril, les voyageurs de Guyane devant se rendre dans l'Hexagone doivent présenter un test PCR de moins de 36 heures et faire un autotest à l'aéroport de Cayenne avant d'embarquer dans l'avion. Une fois à Paris, les passagers seront une nouvelle fois dépistés à travers un test anti-génique. A cela s'ajoute une quarantaine de 10 jours, soumis à un contrôle policier. Pour le sénateur Georges Patient, il s'agit d'un traitement « excessif » réservé aux passagers provenant de Cayenne.  « Il y a clairement une rupture d'égalité de traitement entre les citoyens. Les voyageurs arrivant de Guyane «  seront soumis à des mesures plus sévères que les malades du Covid-19 présents sur le territoire national ou même les cas contacts hexagonaux»rappelant que le contrôle du respect de la quarantaine n'est pas mis en place pour les personnes positives à la Covid-19 ou les cas contacts avérés.

Dans son courrier, George Patient souligne de plus  «un constat d'échec sur la politique des contrôles des frontières de la Guyane et du contrôle des déplacements internes aux points de contrôles de Régina et d'Iracoubo.  Le sénateur appelle à « une évolution des conditions d'entrée sur le territoire pour les frontaliers qui nous devons distinguer des autres étrangers». 

Enfin, le sénateur guyanais préconise aussi de faire de la vaccination, « une condition d'allégement des restrictions». Selon ce dernier,  il s'agit d'un acte à la fois personnel et collectif qui « vise à briser la chaîne de contamination, et de protéger son entourage et la société dans son ensemble» mais aussi « la seule solution qui permettra de sortir de la crise actuelle».