Ce vendredi a été dédiée à la problématique des sargasses, ces algues brunes qui font leur retour en masse sur les côtes guadeloupéenne depuis plusieurs jours. Au programme, une visite de la commune de Sainte-Anne, et une réunion dans les locaux de la sous-préfecture avec les acteurs du dossier, afin de trouver de nouvelles solutions.
La problématique sargasse continue de mettre à l’épreuve les Antilles, et c’est au tour de la Guadeloupe d’être victime d’une nouvelle vague d’échouement de ces algues brunes toxiques sur son le littoral. Plusieurs communes sont touchées, dont celle de Sainte-Anne, où le préfet de la Guadeloupe, Xavier Lefort, s’est rendu ce vendredi 10 mars afin d’observer la situation, le travail effectué pour l’enlèvement des algues, mais également rencontrer les acteurs locaux impactés par le phénomène.
Après une visite de la plage de Petit Galbas et de Grand Galbas, où les opérations de ramassages sont en cours, le préfet et son équipe se sont rendu à l’anse du Bellay, lieu de stockage des sargasses ainsi récoltées. Une visite qui a illustré une situation déjà bien connue pour le territoire, ces simples opérations de ramassage et de stockage ne peuvent répondre à l’ampleur du problème représenté par ces arrivées massives d’algues, aux impacts environnementaux, économique et sanitaire certains.
Le soir même, dans les locaux de la sous-préfecture, Xavier Lefort a invité les acteurs du dossier, les élus des communes les plus touchées que sont actuellement Petit-Bourg, Saint-Anne et Goyave, mais également des experts scientifiques. Objectifs annoncés pendant ces échanges, l’amélioration des connaissances globales sur le phénomène, la mutualisation des moyens, mais aussi l’étude de nouveaux moyens de financement.
En appui des collectivités, l’État renforce son engagement dans la lutte contre les Sargasses et contribue, notamment, au financement du ramassage des algues brunes. Dans l’attente d’une évolution du dossier et de la recherche de nouvelles solutions, le Préfet de Guadeloupe à profité de l’entrevue pour annoncer l’accompagnement financier de l’État, qui s’engage à une participation à hauteur de 80 % des coûts de ramassage et de stockage des algues échouées sur le littoral pour les communes en difficulté.
Damien Chaillot