La question de la suppression du second Tep Scan en Guadeloupe continue de faire réagir. Après le sénateur Victorin Lurel et le président de Région Guadeloupe, les parlementaires guadeloupéens, réclament à leur tour l’implantation du second Tep Scan avant 2022.
Les explications de l’ARS Guadeloupe n’ont pas convaincu les parlementaires de Guadeloupe. Dans un communiqué commun, les parlementaires guadeloupéens maintiennent que l’ARS de Guadeloupe a effectué « une modification unilatérale et non concertée de la carte du système de soin guadeloupéenne». Ils soulignent que « l’arrêté au terme duquel l’ARS de Guadeloupe acte la suppression de ce dispositif est pour le moins d’une rédactionassez obscure, ne faisant jamais expressément mention à la modification des besoins de l’archipel en la matière» et ajoutent qu’ils « s’interrogent sur la concertation ou non du service de médecine nucléaire du Centre Hospitalier et du Centre d’imagerie médical de la Guadeloupe».
Pour les parlementaires, le besoin d’un second Tep Scan est manifeste. « Cette modification est d’autant plus surprenante que la demande est en forte augmentation et que les besoins en matière d’enseignement, de recherches et de formation sont inchangés. Ce sont-là des besoins supplémentaires que le seulTep Scan de la Guadeloupe ne parviendra pas à combler…Le déploiement de ce second appareil devait permettre de pallier le volume des besoins à venir , en terme de diagnostic des cancers et de poursuivre les programmes de recherche clinique et de coopération». Les parlementaires de Guadeloupe rappellent comme le docteur Lyonel Belia, chef du service central de Médecine nucléaire au CHU de Guadeloupe et Responsable de l’unité TEP au Centre d’imagerie moléculaire de Guadeloupe- l’impérieuse nécessité de disposer d’un nouvel Tep Scan dans une expertise publiée sur outremers 360
En conclusion, les parlementaires Guadeloupéens « appellent le ministère de la Santé et ses services déconcentrés à revoir leur copie afin que le second TEP SCAN de la Guadeloupe soit installé avant l’année 2022 comme prévu initialement prévu et que le CIMGUA puisse être effectivement sécurisé dans l’intérêt de la santé des guadeloupéennes et des guadeloupéens».