Impossible pour la Guyane Cosmetic Valley de rater le salon Cosmetic 360, qui s’est tenu à Paris les 15 et 16 octobre dernier. Secteur porteur qui peut hisser le territoire amazonien, Alysson Marigard, responsable de la Guyane Cosmetic Valley, est venue défendre la cosmétopée amazonienne, riche et préservée, qui séduit à l’échelle nationale et internationale.
La Guyane Cosmetic Valley, c’est la première antenne ultramarine de la Cosmetic Valley, pôle de compétitivité et le coordinateur national de la filière parfumerie cosmétique. Quoi de plus naturel donc pour l’antenne guyanaise que d’assurer une présence au salon Cosmetic 360, dans le pavillon Outre-mer, d’y promouvoir sa cosmétopée - Aquilaria, Bois de Rose, palmiers, wasaï …- et ses entreprises soutenues par Business France.
« Nos actions s’orientent vers la structuration de la filière cosmétique avec des agriculteurs locaux et bien sûr la valorisation de la cosmétopée forestière de l’Amazonie française » explique Alysson Marigard. « Nous avons mis en place des programmes de coaching et d’accélération avec des experts locaux pour permettre aux Start-ups de pitcher devant des acteurs nationaux ». Forte d’une trentaine de start-up, la Guyane Cosmetic Valley, c’est aussi un écosystème d’acteurs, dont un centre d’ingénierie bio-inspirée de Guyane, l’Université de Guyane, BPIFrance, « pour accompagner nos start-ups à la culture financière » et les experts locaux, qui « participent à mettre en avant l’intelligence locale ».
« Grâce à la préservation de la biodiversité amazonienne, nos matières premières sont concentrées et pures, nos fruits sont de supers aliments. Nous pouvons nous positionner à la fois sur le secteur de la cosmétique mais également sur le secteur alimentaire, le secteur nutraceutique, la parfumerie, … Il y a vraiment plusieurs secteurs sur lesquels la Guyane peut se positionner et se démarquer sur la scène nationale et internationale », assure Alysson Marigard.
Preuve de ce foisonnement : « C’est une filière qui crée de l’emploi. L’Université de Guyane travaille à la mise en place d’un Master Sciences du Vivant pour permettre de former en local et aider les jeunes à s’orienter vers cette filière, et nos entreprises ont reçu des prix, ça montre et valorise le potentiel des entreprises guyanaises et de nos matières premières » qui trouvent déjà écho en Suisse, en Belgique, en Afrique et dans d’autres Outre-mer, en plus de la France hexagonale.