Un ATR 42-600, dernière génération de ce modèle iconique des compagnies aériennes ultramarines, entrera très prochainement en service au sein de la compagnie Air Saint-Pierre. Il effectuait ces derniers tests en vol ce dimanche 13 décembre, après un convoyage de 3 escales depuis Toulouse. Il effectuera son premier vol commercial ce jeudi 17 décembre.
Remplaçant du bien connu ATR 42-500 de la compagnie Air Saint-Pierre, ce nouvel ATR42-600 se pare d’une nouvelle robe blanc et bleu, designé par Floriane Fitzpatrick, une artiste saint-pierraise. Les membres d’équipage, des services techniques et mécaniciens étaient réunis à l’aéroport de Saint-Pierre Pointe Blanche ce dimanche 13 décembre pour célébrer son arrivée et son premier posé sur le sol du territoire. Le nouvel appareil fera son premier vol ce jeudi 17 décembre pour un vol à destination de Montréal.
✈️ Air Saint Pierre sur le point de réceptionner un ATR42-600 flambant neuf, avec sa nouvelle (superbe) livrée !
Air Saint-Pierre est une compagnie aérienne française, basée à Saint-Pierre-et-Miquelon. Elle relie cette collectivité d’outre-mer française au Canada toute l’année. pic.twitter.com/DrjXBT1k3S
— air plus news (@airplusnews) December 11, 2020
Avant de toucher le tarmac de l’aéroport de Saint-Pierre, l’appareil a effectué un long vol de convoyage à travers l’Atlantique depuis Toulouse, avec des escales par l’Écosse, l’Islande et le Canada. Un test en condition réelle apprécié par Benoît Olano Président Directeur Générale de Air Saint-Pierre et commandant de bord de la compagnie, qui était interviewé par nos confrères de Saint-Pierre et Miquelon la 1ère : « Sur Glasgow et Reykjavik, les météos étaient clémentes, donc c’était pas très compliqué niveau pilotage, mais l’arrivée sur Saint-Pierre, on aurait souhaité qu’il fasse un peu meilleur pour que les gens puissent profiter plus facilement (…) on est quand même satisfait d’avoir pu faire ce petit exercice ».
L’appareil remplace donc l’ATR 42-500, dont la vente faisait partie du plan de financement. Malheureusement, la crise sanitaire arrivée sur la fin du projet ficelé depuis bientôt 3 ans et demi, a vu les acheteurs se rétracter en raison des répercussions économiques de la pandémie, frappant de plein fouet les compagnies aériennes. L’ancien appareil restera donc sur le sol de Saint-Pierre et Miquelon en attendant que les conditions économiques reviennent à la normale afin de trouver son nouvel acheteur.
Damien Chaillot
