Changement de président de l’Association des Chambres de commerce et d’industrie des Outre-mer (ACCIOM). Réunis à Nantes en marge de CCInergies (25-26 septembre), les 11 présidents de CCI ultramarines ont élu Patrick Vial-Collet, président de la CCI Guadeloupe, nouveau président de l’ACCIOM. Il succède à Pierrick Robert, qui avait conduit le réseau depuis le 10 octobre 2022.
Un mandat marqué par l’ancrage institutionnel
Durant son mandat, Pierrick Robert a su donner davantage de visibilité aux CCI d’Outre-mer. L’ACCIOM a notamment été auditionnée le 9 septembre dernier par la Commission des affaires économiques du Sénat, dans le cadre des travaux sur la vie chère. Une première qui illustre la reconnaissance croissante du rôle des chambres consulaires comme acteurs de terrain et porte-voix des entreprises ultramarines.
Structurer le réseau
L’assemblée générale nantaise a été l’occasion d’adopter de nouvelles orientations. En premier lieu, nommer un référent ACCIOM dans chaque territoire, en lien direct avec le président de sa chambre pour être plus réactif et dynamiser le réseau. Il a aussi été décidé de créer un Groupe Communication ACCIOM réunissant présidents, directeurs généraux et référents. Objectif : fédérer 33 membres autour d’une stratégie de communication commune et interterritoriale.
Mais c’est surtout la question du rabot de la LODEOM et de la défiscalisation qui s’impose comme le sujet prioritaire. La réforme en discussion menace, selon les estimations, 1 milliard d’euros de soutien annuel aux économies ultramarines. « Nous ne pouvons pas laisser fragiliser davantage nos entreprises. L’ACCIOM doit être un front uni pour défendre ces dispositifs vitaux », a insisté Patrick Vial-Collet, appelant à une mobilisation collective auprès des élus et parlementaires de chaque territoire.
Un nouveau cycle pour l’ACCIOM
Avec ce passage de relais, l’ACCIOM veut franchir un cap : être à la fois plus structurée en interne et plus visible. Communication coordonnée, lobbying resserré et actions de terrain : les chambres consulaires d’Outre-mer entendent peser davantage dans les décisions qui engagent l’avenir économique de leurs territoires.