Octroi de mer : L’association des Moyennes et Petites Industries de Guyane craint la menace de la décision de la Commission Européenne sur la production locale

Octroi de mer : L’association des Moyennes et Petites Industries de Guyane craint la menace de la décision de la Commission Européenne sur la production locale

Après l’AMPI de Martinique et l’ADIR de La Réunion, les parlementaires de La Réunion, au tour de l’association des Moyennes et Petites Industries de réagir sur la volonté de la Commission Européenne d’exclure une partie des productions locales ultramarines du dispositif d’octroi de mer. L’association dénonce une décision mortifère pour l’existence de certaines filières.

Une décision fatale, une initiative désastreuse… L’Association des Moyennes et Petites Industries s’insurge dans un communiqué sur la décision de la Commission Européenne d’exclure une partie des productions locales ultramarines du dispositif d’octroi de mer. «Cette décision de la Commission Européenne serait fatale pour toute une partie de la production locale : la filière bois, la production d’agrumes, de tomates, de yaourts, de ciment et de béton, pour ne citer que celles-là, seraient vouées à disparaître. Concrètement, ce sont plus d’un millier d’emplois qui sont directement menacés en Guyane ! » écrit Ernest Prévot, Président des MPI Guyane. L’Association des Moyennes et Petites Industries de Guyane rejoint ainsi l’AMPI de Martinique et l’ ADIR de La Réunion qui ont également tiré la sonnette d’alarme sur la  décision d’exclure du dispositif d’octroi de mer les productions locales couvrant plus de 90% du marché et celles n’atteignant pas 5% du marché.

L’Association des Moyennes et Petites Industries fait donc appel dans son communiqué au Gouvernement « à combattre fermement cette initiative désastreuse pour la production et l’emploi locaux, et à obtenir de la Commission le retrait pur et simple de cette proposition».