Dans un communiqué commun publié ce jeudi 13 novembre, la députée de la Martinique Béatrice Bellay en alliance avec Francis Carole a annoncé une liste d'union pour les élections municipales de mars 2026, dans la ville de Fort-de-France.
Après les élections territoriales en 2021, législatives en 2024, Béatrice Bellay s'aligne sur les prochaines élections municipales,prévues les 15 et 22 mars 2026. Et dans sa ligne de mire, la ville de Fort-de-France ! La députée de la 3ème circonscription, a déclaré sa volonté de se positionner sur ce scrutin municipal par voie de communiqué au slogan très évocateur "I tan pou nou démaré Fodwans" (Il est l'heure de faire avancer Fort-de-France). Une candidature qu'elle défend autour de deux principes : « la responsabilité et l'engagement » dans une municipalité qu'elle décrit «à bout, exsangue, qui se vide de ses forces vives » avec «un pouvoir qui gère sans vision».
Pour sortir le chef-lieu de sa torpeur, Béatrice Bellay a décidé de faire alliance avec Francis Carole, président du PALIMA et chef de file de l'opposition au conseil municipal de Fort-de-France. « Ce n'est pas une alliance d'appareils ! C'est une alliance de convictions », ont souligné dans ce communiqué les auteurs de ce communiqué. Un duo qui pourra compter sur le soutien de plusieurs forces politiques comme la FSM, le CNCP-APAL, le PCM, le MIM et le RDM. Objectif pour cette liste d'union : « Fort-de-France doit assumer pleinement sa place dans la communauté d'agglomération du centre de la Martinique et être un phare dans la Caraïbe, un moteur d'innovation, un creuset d'audace et de pensée». Ils promettent de redonner un nouveau souffle. « Foyal mérite une municipalité qui ose qui en entreprend, qui bâtit. (...) Une candidature pour libérer Fort-de-France des chaînes de la résignation et ouvrir un nouveau chapitre.»
Avec cette déclaration de candidature, Béatrice Bellay et Francis Carole par leur alliance entendent ainsi mettre fin à douze ans de gestion de la municipalité par Didier Laguerre, mais surtout à plusieurs décennies de suprématie du PPM (Parti progressiste martiniquais ) dans la capitale martiniquaise.
