Jean Philippe Nilor lors de la rentrée politique de Peyi-A © Facebook Peyi-A

Le mouvement politique Péyi-A entre en campagne pour les élections territoriales. Jeune parti Martiniquais, il se présente comme un mouvement de rassemblement et une issue à un débat électoral polarisé. Il lançait sa campagne pour la conquête de la Collectivité Territoriale de Martinique ce dimanche 17 janvier, affichant de nombreux soutiens.

Âgé de seulement deux ans et se voulant être l’alternative d’une nouvelle offre politique rassembleuse, le Péyi A voit grossir ses rangs de jour en jour. Pour sa deuxième rentrée politique organisée au Lamentin ce dimanche 17 janvier, il affichait ses soutiens et ses ambitions pour les prochaines élections territoriales.
Si aucune liste électorale n’a pour l’heure été annoncée, l’esprit d’équipe est l’image volontairement affichée par la jeune formation politique en plein essor, formée en 2019 autour de Jean-Philippe Nilor et Marcelin Nadeau.

Ce dernier était interviewé par nos confrères de Martinique la 1ère ce dimanche : « Il faut déjà sortir de bipolarisation stérilisante (…) Nous offrons cette offre politique nouvelle, mais nous pensons aussi pouvoir rassembler avec nous d’autres forces émergentes, pour qu’apparaisse une nouvelle dynamique politique que le pays attend. »

De nombreux maires avaient fait le déplacement, mais parmi les soutiens affichés, ressort celui de Claude Lise, le leader indépendantiste du Rassemblement Démocratique pour la Martinique (RDM) et actuel président de l’Assemblée de Martinique, qui se dit lassé par les oppositions politiques vieillissantes.
Aucune animosité cependant envers les rivaux politiques, un respect des opposants est affiché et défendu, Jean-Philippe Nilor évoquant même, lors de son allocution, la proposition de laisser la présidence de la Commission des finances de la Collectivité Territoriale à ces derniers en cas de victoire.

Autre soutien de taille, celui de la députée Martiniquaise Manuéla Kéclard-Mondésir. La  députée martiniquaise est une alliée de poids et une surprise pour les observateurs. Si elle a défendu une position d’indépendance, n’étant pas affiliée au jeune parti politique, elle n’exclut pas non plus cette possibilité.
De la même manière, le Péyi A n’a pas encore évoqué si la liste qu’il porterait à l’élection territoriale sera estampillée par le parti, ou plutôt une liste d’alliances de mouvances conjointe au vu des nombreux soutiens aux horizons politiques différents.

Damien Chaillot