Un peu plus de 1,8 million de visiteurs en 2023, une fréquentation en hausse par rapport à 2022 pour l’aéroport Aimé Césaire, même si les chiffres de 2019, avant la crise sanitaire, ne sont pas atteints. Un bilan positif et prometteur, alors que la future extension de l’aéroport devrait être opérationnelle en août 2024.
L’aéroport Aimé Césaire a vu 1.852.798 personnes franchir ses portes au cours de l’année 2023. Une hausse de 5,70% par rapport à 2022, encore en deçà du bilan record de 2019 et de ses 2 millions de passagers.
La reprise du trafic diffère selon les destinations, Paris Orly restant la plus fréquente, devant Pointe-à-Pitre, Paris Charles de Gaulle, puis Cayenne, Montréal-Trudeau, Saint-Martin Grand-Case, Miami, Francfort, Saint-Domingue et Nantes.
L’année 2023 a notamment été portée par les 3 nouvelles destinations depuis Fort-de-France inauguré dans l’année, avec Belém au Brésil, Cayenne avec Sky High, et Toronto avec Air Canada, tandis que la desserte Fort-de-France Nantes est reconduite jusqu’à mai 2024.
L’année 2024 sera donc observée attentivement, alors qu’elle marquera la mise en service de sa nouvelle extension et la fin des travaux de modernisation, qui prévoient l’installation de 10 comptoirs d’enregistrement supplémentaires, s’ajoutant aux 34 existants, la mise en œuvre de 8 filtres sûreté, contre 5 jusqu’à présent, afin de réduire le temps de passage en zone d’embarquement. Au total, 28 millions d’euros d’investissements sont prévus pour 2024.
Bruno Menace, directeur d’exploitation de la SAMAC, au micro de nos confrères de Martinique la 1ère :
« Les espaces ont été agrandis au niveau de l’enregistrement, nous allons amener des équipements qui permettront aux passagers de faciliter leurs enregistrements, de s’enregistrer eux-mêmes, de déposer leurs bagages. Nous avons également amélioré notre offre commerciale, avec de nouvelles boutiques, et tout ça va passer par également une digitalisation de l’offre ».
Enfin, la Société Aéroport Aimé Césaire (SAMAC) a pour enjeu de maîtriser l’impact environnemental des activités du site, en visant plusieurs objectifs : une amélioration de la performance énergétique de 14%, une diminution de la consommation de l’eau de 40%, ou encore une diminution de l’empreinte carbone de 33%.
Damien CHAILLOT
