Après avoir participé à l'intégration de certaines plantes médicinales dans la pharmacopée française parmi lesquelles l’Atoumo, Serge Letchimy demande un décret dérogatoire permettant de les libérer du monopole pharmaceutique, « notamment pour un usage alimentaire », rapportent nos partenaires d’RCI Martinique.
Dans trois courriers adressés à Élisabeth Borne, Première ministre, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Outre-mer et François Braun, ministre de la Santé, le président du conseil exécutif de la CTM, Serge Letchimy a interpellé le gouvernement sur la situation de certaines plantes médicinales locales, parmi lesquelles l’Alpinia zeroumbet dite Atoumo.
Il a adressé « une demande de décret dérogatoire permettant de libérer du monopole pharmaceutique, c’est-à-dire faire en sorte que leur usage ne soit pas exclusivement réservé à l’industrie pharmaceutique et à la délivrance en officine, notamment pour usage alimentaire, une liste de plantes locales dont l’Atoumo ».
Alors que Serge Letchimy avait participé en 2013, comme il l'écrit dans son courrier, à l'inscription de « certaines de nos plantes traditionnelles [...] sur la liste A de la pharmacopée française en 2013 », il estime que « cette reconnaissance au niveau national et européen ne doit pas empêcher les autres usages de ces plantes, notamment à des fins de consommation alimentaire ».
Dans la liste des 21 plantes adressée au gouvernement, le président de l'exécutif local figurent donc l'Atoumo, le Gros Thym ou encore le Katalpa. Comme nous vous l'indiquions dans un précédent article, le PARM, satellite de la CTM, a entamé depuis plusieurs années une démarche pour libérer plusieurs plantes médicinales locales.
RCI Martinique