C’est en présence d’une dizaine de députés européens que le député du Rassemblement National, Rody Tollasy, organise les Assises de la Canne, réunissant les principaux acteurs du secteur sucrier autour des défis et perspectives de cette filière stratégique, du 9 au 11 janvier 2025. À travers cet événement, les parties prenantes ont cherché à identifier des solutions innovantes et durables pour revitaliser cette industrie, essentielle tant sur le plan économique qu’environnemental.
Le secteur sucrier, fortement ancré dans le paysage agricole local, est confronté à des défis croissants, notamment liés à la baisse des rendements, aux aléas climatiques et à la pression concurrentielle sur le marché mondial. Dans ce contexte, l’Assise de la canne a pour objectif de dresser un état des lieux précis et de poser les bases d’une feuille de route pour l’avenir.
Des discussions centrées sur l’innovation et la durabilité
Le député européen présente l’événement comme s’inscrivant « dans une vision politique et philosophique de la transformation. Elles se veulent un espace où les forces vives du territoire, planteurs, industriels, chercheurs, élus et citoyens, convergent pour penser ensemble les contours d’un futur où la canne cesse d’être une simple ressource pour devenir un symbole de renouveau ».
Parmi les thèmes qui seront abordés lors de cette assise figurent plusieurs points sont mis en avant.
Un état des lieux des forces de la filière sur le territoire, une réflexion sur son modèle, la valorisation et la diversification des débouchés, notamment des sous-produits de la canne à sucre, notamment pour la production de bioéthanol et de bioplastiques.
La réflexion menée devra prendre en compte la préservation du patrimoine naturel et culturel, le cadre des politiques européennes, tout en répondant à la concurrence mondiale par une axe de mise en avant de la qualité.
Ces axes de travail visent à garantir la pérennité de la filière tout en renforçant sa compétitivité et son impact positif sur l’environnement.
L’événement veut mettre en avant une collaboration renforcée entre les pouvoirs publics, les agriculteurs, les industriels et les chercheurs. Des partenariats sont envisagés pour accélérer la modernisation des infrastructures et favoriser l’accès aux innovations technologiques.
Damien CHAILLOT