A l'occasion du 30ème anniversaire de la réserve de biosphère de la Guadeloupe, la rencontre annuelle des réserves de biosphères françaises se tiendra en Guadeloupe du 29 mai au 3 juin prochain.

Les Réserves de biosphère sont des lieux désignés par les Nations unies pour expérimenter et illustrer des pratiques de développement durable à l’échelle locale. Initié en 1971 par un groupe de chercheurs, le programme Man & Biosphère (MAB) de l’UNESCO étudie l’enjeu des rapports Homme/Nature vertueux pour un développement harmonieux des territoires. Le Programme MAB reconnaît près de 738 Réserves de biosphère réparties dans le monde dont 16 en France et 3 en Outremer : la Polynésie, la Martinique et la Guadeloupe reconnue depuis 1992.

Dans le cadre de cette anniversaire, une délégation des 16 Réserves de biosphère de France sera dans le département pour découvrir les espaces naturels du territoire, rencontrer les acteurs de l'environnement et échanger avec la population. De nombreuses manifestations seront  prévues comme deux villages de la Réserve de biosphère seront organisés, dans ce cadre : un pour les scolaires le 30 mai, à Pointe-Noire et un pour le grand public le 3 juin au Pôle Taonaba, à Perrin (aux Abymes).

Depuis 30 ans, le Parc national de la Guadeloupe porte le label Man & Biosphère (MAB), marque d’une véritable reconnaissance à l'échelon international. Grâce à ce label, le Parc national a été précurseur en élargissant son aire d’influence et en développant un lien étroit avec les communes pour favoriser un développement durable de leur territoire au bénéfice des coeurs, zones de protection forte. Avec les collectivités locales, le Parc national a su allier protection, connaissance, pédagogie à l’environnement vers le grand public. Cette démarche concertée a favorisé un développement local et durable du territoire. 

Aujourd’hui, la réserve de biosphère de l’archipel de Guadeloupe englobe la Basse-Terre avec le massif montagneux de la Soufrière et presque intégralement la Grande-Terre. Mais ses valeurs ne se limitent pas à l’aire d’adhésion du Parc national. C’est dans ce sens que l’établissement public œuvre pour l’extension du label à l’ensemble de l’archipel dès 2024.