La Guyane et la Martinique se sont mobilisées pour le Salon mondial du Tourisme, qui a ouvert ses portes depuis le 16 mars. La Guyane a davantage misé sur le « Destination Nature », centré sur le sport en nature, du trek au vélo en passant par la randonnée ou le trail.

« La dernière présence guyanaise dans un tel salon remonte à une dizaine d’années » a confié Jean-Marie Prévoteau, administrateur du comité Guyane Tourisme « Guyane Amazonie ». « C’est important que la Guyane soit présente à ce Salon » a-t-il ajouté, soulignant que « la nouvelle collectivité axe une grande partie du développement de la Guyane sur le tourisme ».

Outre le comité du tourisme, la Guyane a été représentée par le Parc amazonien, le parc régional et la compagnie des guides de Guyane. Autant d’acteurs pour mettre en avant « un tourisme de découverte, de nature, de faune, de flore, de randonnées en forêts, de découvertes fluviales » et même « spatial ». « Assister à un lancement de fusée, entendre le grondement des moteurs qui décollent sont un spectacle assez incroyable » ajoute l’administrateur qui souligne aussi l’aspect culturel de la Guyane, « où vivent encore les peuples autochtones amérindiens, les Bushinengués, le Carnaval ».

De son côté, la Martinique a choisi un emplacement carrefour, entre le traditionnel Salon mondial du Tourisme et le salon Destination Nature. « La destination Martinique est à l’orée, au carrefour de tout » assure Manahë, responsable du Festival de la Montagne Pelée, monument naturel devenu argument markéting grâce à sa biodiversité et à l’histoire qu’il véhicule. L’île, touristique comme sa voisine guadeloupéenne, a changé de stratégie depuis la crise sanitaire : « Depuis la crise Covid-19 (…) les personnes veulent vivre des expériences, (…). Il y a de plus en plus de formule qui propose aux touristes de venir chez l’habitant, pour voir comment vivent les habitants ».